À l’heure ou la demande des particuliers croît en matière de rénovation de l’habitat en France, l’enseigne Avenir Rénovations, entité du groupe multi-enseignes Athome, étoffe elle aussi ses rangs, recensant désormais 105 franchisés sur le territoire. Son ambition pour son directeur général et fondateur Mickaël Di Luca ? Valoriser davantage les artisans au service des partenaires et atteindre les 246 agences d’ici fin 2026.
Enseigne (re)connue sur le territoire avec 105 partenaires franchisés signés à ce jour et 26 millions d’euros de travaux réalisés en 2022 (hors taxes), Avenir Rénovations, dont le réseau fait aujourd’hui partie du groupe Athome (100 millions d’euros de CA), naît en 2013 sous l’impulsion de Mickaël Di Luca à Sucy-en-Brie, afin de répondre à un besoin global de travaux chez les particuliers au départ.
À l’époque, se souvient-il, “on trouvait sur le marché beaucoup de courtiers qui proposaient de vous mettre en relation avec des artisans, mais aussi beaucoup d’artisans, indépendants et peu connus de la clientèle, qui ne trouvaient pas de particuliers chez qui exercer. Le marché était surtout destiné à des contractants. Alors, exerçant moi-même avec un artisan-carreleur avant la création de l’enseigne, qui ne trouvait pas ses clients et avait recours à de la sous-traitance, j’ai eu l’idée de l’aider à structurer son entreprise afin qu’il devienne plus visible et obtienne davantage de devis”.
À lire aussi
Poêles et chauffage à bois : Un marché qui crépite !
De la licence de marque à la franchise
L’idée fonctionne, l’activité se structure et permet progressivement aux deux associés de “passer de 150 000 euros à 1 million d’euros de chiffre d’affaires en un an”. Confiant dans le modèle, Mickaël Di Luca lui propose alors de démocratiser le concept, en l’exploitant en réseau. Cependant, ce dernier, préférant le statut d’indépendant, refuse cette association. Naît alors Avenir Rénovations, avec un logiciel métier nommé ‘Devibox’ développé par son fondateur lui-même entre-temps, et une licence de marque, de 2017 à 2019. Le concept, bien digitalisé depuis, est alors exploité par 4 licenciés à l’époque, avant que l’enseigne ne franchisse le cap des 40 agences en 2021. Le contrat évolue finalement vers le modèle de la franchise en octobre 2021.
“En réalité, licence ou franchise, le positionnement de l’enseigne vis-à-vis du client n’a jamais évolué. Seul le contrat a changé. L’idée était d’élargir les compétences du partenaire en sous-traitant ces dernières, pour proposer une offre globale et complète au particulier souhaitant rénover son bien. Aujourd’hui d’ailleurs, soit le franchisé déploie ses salariés qualifiés sur un chantier avec un conducteur travaux et un chargé d’affaires par exemple, soit il travaille seul, avec un minimum de charges possibles et délègue le travail à des artisans de qualité, en sous-traitance ou en intérim. Ces derniers sont d’ailleurs référencés dans notre base de données”, précise le dirigeant.
Dans le détail, “un franchisé qui signe avec l’enseigne peut commencer seul, ou bien ensuite recruter des salariés pour gérer de grosses structures, capables d’engranger plus d’un million d’euros. Le franchisé a l’avantage de promouvoir une forte identité de marque à l’égard du client, de lui faire sa propre offre et son propre devis, et non de lui proposer celui de l’artisan. Avec la promesse, de notre côté, d’encadrer l’activité avec notre propre garantie décennale et l’apport d’une certification RGE”, explique encore ce dernier. Depuis, le modèle convainc même les néo ou non-connaisseurs du BTP à franchir le pas. “Nombre de licenciés sont en train de basculer en franchise. Sur 105 signatures, 20 partenaires doivent encore passer en franchise. Cependant, nous devrions avoir franchisé tout le réseau d’ici fin 2023”, assure Mickaël Di Luca.
Allez plus loin !
Retrouvez la suite de cet article et la notation accordée au DIP de l’enseigne dans le numéro 229 daté d’avril 2023 !
