Avec Hoquet Business, Guy Hoquet ambitionne de devenir un acteur majeur de l’immobilier commercial d’ici à 5 ans en ouvrant 70 agences sur le territoire.
Figurant parmi les acteurs majeurs du marché de l’immobilier en France, Guy Hoquet s’affranchit de son prénom pour lancer sa nouvelle enseigne : Hoquet Business, concept dédié à la transaction de commerce et d’immobilier.
C’est un pivot inspiré par les cabinets d’affaire pour ce réseau immobilier qui, suite à la cession de Nexity en 2019, fait partie du groupe Arche, comptant également Laforêt et Century 21. Toutefois, au contraire des clubs d’affaires traditionnels très discrets dans leurs emplacements, l’axe est ici porté sur l’accessibilité et la transparence. Ainsi, les agences Hoquet Business seront stratégiquement situées au rez-de-chaussée, avec des vitrines dégagées, au contraire des agences immobilières classiques.
À l’intérieur, l’environnement joue à la fois sur les codes des cafés comptoirs mais également sur le premium avec le choix du orange, fréquemment utilisée par des marques haut-de-gamme.
Chefs d’orchestres de l’immobilier commercial
Des choix d’aménagement qui ont pour but de créer une atmosphère propice aux discussions, où les commerçants pourront échanger avec les experts immobiliers du cabinet. En plus de ce service classique, les commerçants pourront également échanger avec une équipe d’assureurs, de comptables, d’avocats spécialisés et de spécialistes du crédit.
Pour Julien Girard, responsable déploiement de Hoquet Business, le métier des “hommes et femmes de transaction” d’Hoquet Business ira donc au-delà de fluidifier le marché lors d’un achat ou d’une vente. Ce seront de réels “chefs d’orchestre”. “Notre travail est aussi de trouver des acteurs qui puissent vous trouver des solutions. Avec tous les métiers qui vont être autour de la transaction, en amont, en aval, ou pendant la transaction”, explique-t-il.
“On a déjà constitué un noyau dur d’une dizaine de cabinets qui vont pouvoir s’installer en 2023. Dans les 5 ans, l’objectif est d’atteindre 70 à 80 cabinets”, explique Julien Girard, dont les priorités sont pour l’heure portées sur les métropoles de Lille, Paris, Lyon et Marseille.
Hoquet Business se spécialisera sur quatre segments : la transaction de droit au bail, la transaction de commerces de proximité en activité avec la cession de fonds ou de titres et l’immobilier d’entreprise de petite et moyenne surfaces (locaux de périphérie urbaine, locaux d’activité). Puis dans une deuxième phase, la cession d’activité de TPE.
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Connaître le milieu des affaires
Le concept sera ouvert aux profils déjà sensibilisés au cœur de métier d’Hoquet Business. D’abord aux dirigeants de cabinets indépendants qui souhaiteraient sortir de l’isolement et rejoindre un réseau organisé. “S’affilier à Hoquet Business peut leur permettre de s’épanouir davantage, de revisiter leurs codes et de prendre des parts de marché supplémentaires”, explique Julien Girard.
Puis le profil plus classique du “créateur repreneur”, c’est-à-dire des personnes en reconversion professionnelle avec une première expérience dans l’entrepreneuriat, la cession ou de la vente d’activité. Une bonne connaissance des difficultés des entrepreneurs, de leurs besoins et de leurs attentes est donc primordiale.
“Le candidat peut être président d’association de commerçants. Sans forcément avoir un intérêt majeur sur la partie habitation, il doit néanmoins s’être construit un réseau. C’est vraiment nécessaire dans nos métiers puisque 50 % du business arrive par des réseaux d’apporteurs d’affaires. Il faut connaître ces milieux”, explique Julien Girard.
Modalités d’entrée
Pour les candidats à la franchise intéressés par cette nouvelle enseigne, il faudra compter 18 500 euros de droits d’entrée et 10 000 euros pour un droit d’accès à la formation initiale et à la formation continue en illimité pour le franchisé et son équipe. De plus, l’apport personnel demandé est de 70 000 euros pour un investissement global qui oscille entre 120 et 150 000 euros en fonction de la zone d’implantation et la superficie du local. La superficie du local choisi devra être de minimum 60 mètre carrés et, dans l’idéal, de 80 mètres carrés.
“Après deux ans sur une zone bien implantée, on estime qu’un cabinet Hoquet Business réalisera a minima entre 400 et 450 000 euros de chiffre d’affaires”, détaille Julien Girard. Des résultats sur des cabinets de petites tailles. Dans le futur, les ambitions seront de se positionner sur des cabinets Hoquet Business qui oscillent entre 500 000 et un million d’euros de chiffre d’affaires.
