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Cafés BOC : l’enseigne de café artisanale qui mise sur la franchise

Après avoir été responsable commercial grand export, entrepreneur dans la métallurgie et consultant pour des entreprises, Henri Lemarié décide en 2020 de se tourner vers la torréfaction en reprenant l’enseigne Cafés BOC. Cette torréfaction artisanale, fondée au Mans en 1932 par Charles Boccacio, s’ouvre désormais à la franchise.

« Je voulais lancer un projet dans l’artisanat. Je n’avais aucune idée de ce qu’était un torréfacteur, mais l’opportunité de reprendre Cafés BOC s’est présentée, et je suis tombé amoureux de ce secteur ». Voyant dans ce marché un grand potentiel, Henri Lemarié reprend la boutique le 1er octobre 2020 avec un salarié, et la volonté de valoriser un café durable et éthique.

Sous sa direction, Cafés BOC a ainsi intégré des cafés de spécialité et modernisé ses méthodes, tout en misant sur un circuit court et une proximité avec les producteurs. L’enseigne propose, en plus des cafés, des accessoires et ateliers pédagogiques sur la torréfaction, avec une partie dégustation et des animations autour du café.

Miser sur la franchise

Pour réussir, Henri Lemarié parie sur la multiplication des boutiques, afin que le réseau bénéficie d’un rapport qualité/prix avantageux lors de l’achat du café. Il ouvre alors une deuxième boutique en mai 2023, à 300 mètres de la première, plus grande et capable d’accueillir les formations des salariés et futurs franchisés. « Nous dépassons désormais les 700 000 euros de chiffre d’affaires au global, avec une activité principalement BtoC ». Le BtoB représente 15 % de l’activité de l’enseigne.

Cette année, Cafés BOC signe son premier franchisé, qui ouvrira sa boutique à Angers en novembre 2025. « Nous essuyons les plâtres de la franchise avec lui, et c’est facile car c’est mon fils », sourit le torréfacteur. Pour ouvrir une franchise, comptez au moins 50m² de surface, et 20 000 euros d’apport. « Le torréfacteur étant très cher, nous le proposons en leasing aux franchisés, pour que l’investissement global revienne à 60 000 euros, au lieu de 150 000 euros ».

L’enseigne prévoit de signer un second franchisé cette année, et de couvrir toute la France en implantant ses boutiques dans des centres-villes. « Nous avons l’expérience du centre-ville, et sommes un commerce de proximité. Nous voyons également des marques comme Decathlon arriver en centre-ville, ce qui indique un renouveau de l’intérêt pour ces lieux. » D’après Henri Lemarié, les franchisés devraient pouvoir atteindre la rentabilité dès la première année.

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