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Animalerie : Do&Ka croque la franchise

Après avoir ouvert un premier magasin pilote à Castelnau-le-Lez (34) sous le nom L’Animalerie, le duo d’entrepreneurs Grégory Vayssette et Erwan Estevan renomme l’enseigne Do&Ka pour en faire un réseau de franchises, avec des gammes d’aliments plus sains pour nos animaux. Car si l’enseigne ne compte que deux unités franchisées à ce jour, cette dernière ambitionne les 45 points de vente d’ici 2030 dans l’Hexagone. Echange avec ses cofondateurs. 

Dépoussiérer le secteur de l’animalerie. Tel était l’objectif d’Erwan Estevan et Grégory Vayssette qui, après s’être rencontrés au sein d’une grande enseigne de jardinerie, se sont associés pour lancer leur propre magasin, L’Animalerie. C’était il y a 8 ans déjà, à Castelnau-le-Lez près de Montpellier.

Leur leitmotiv de départ et qui l’est toujours, raconte Erwan Estevan, “était de redonner de l’attention au client, trop souvent délaissé par les vendeurs de ces grandes surfaces, et perdu parmi une multitude de produits pour son ou ses animaux de compagnie. Et d’humaniser à nouveau la relation vendeur-client, aussi pour le ramener en magasin à l’heure où, pour ce genre d’achats, il passe dans le plus souvent des cas par des solutions de e-commerce. Il s’agissait donc aussi de revaloriser le commerce physique”. 

Depuis, l’enseigne s’est ouverte à la franchise en 2021, s’entourant alors de deux partenaires à Vedaine et Clermont (à proximité d’Avignon). Avant de changer de nom et muter en Do&Ka, sous des codes plus chaleureux et plus verdoyants, incarnés par du mobilier magasin plus boisé. Et la mise en avant d’une offre haut de gamme sur le marché de l’animalerie tricolore, alors que de nombreux commerçants étoffent encore leurs linéaires avec des accessoires et des aliments issus de l’étranger. Et que la clientèle, encline à consommer moins mais mieux aspire à obtenir des preuves de transparence produits de la part des enseignes. 

Un pedigree très RSE

“On retrouve chez nous des produits qui sont majoritairement fabriqués en France et exclusivement vendus dans nos magasins. De la barf food au rayon chiens via 6 gros congélateurs contenant plusieurs centaines de kilos de viande fraîche à disposition des clients, des croquettes pour chiens et chats là encore tricolores, dont nous sommes les seuls distributeurs à ce jour ainsi qu’une offre de croquettes en vrac pour les deux espèces, là encore française”, détaille ainsi la direction qui, dans son concept magasin inclut également un service de gravure de médaille et un salon de toilettage à l’intérieur des magasins. Notamment pour créer un échange de visibilité entre commerçants; soit entre le toiletter indépendant et le/ la franchisé(é)”, précise le duo. 

Nos magasins proposent aussi une offre produits pour les NAC* et les rongeurs, mais beaucoup plus restreinte. Et bien sûr, tous les accessoires, dont des coussins, produits de transport et jeux, afin de couvrir l’intégralité des besoins des chiens et des chats. Y compris des gammes pour le sport canin, complète Grégory Vayssette. Et son associé d’ajouter qu’au-delà du fait que l’enseigne s’appuie sur un site e-commerce très fourni (8 000 références produits disponibles), il est déjà possible aux équipes de “présenter l’intégralité de la gamme en magasin pour satisfaire tous les propriétaires”. Une clientèle dont le panier moyen oscille entre 40 et 45 euros (chiens et chats confondus), prouvant que la demande ne tarit pas. Ni vis-à-vis de la hausse de la population animale dans l’Hexagone, ni face à la hausse des prix dans ce contexte inflationniste, ni face aux activités concurrentes (GSA, jardineries) qui, potentiellement accueillent d’autres typologies de clients que ceux de l’enseigne.

Accroître la meute d’ici 2030

Et puis, renchérit Erwan Estevan,il n’y a pas de raisons à ce qu’on se limite à ouvrir sur une région ou deux, sachant qu’aujourd’hui, un foyer sur deux possède un animal de compagnie. Au contraire, nous avons bel et bien l’envie d’ouvrir sur tout le territoire national ! Les seuls prérequis vis-à-vis des partenaires, c’est qu’ils ouvrent un local en périphérie urbaine ou en zone commerciale, type retail park. Et qu’ils soient animés par passion du commerce, disposent de l’esprit managérial. Et conservent une activité monoproduit”.

Si à date la direction n’évoque que des signatures en cours à annoncer bientôt en 2023, cette dernière s’est déjà fixée pour objectif d’ouvrir jusqu’à 45 points de vente d’ici 2030, incluant aussi des magasins en propre”. Avec à terme, la possibilité d’inaugurer “des adresses en Ile-de-France. Et même pour le partenaire, note encore le duo, de nouer des partenariats avec des entreprises à proximité pour commercialiser davantage nos produits et favoriser le commerce local.

Mais avant de rejoindre Do&Ka et d’adhérer à son concept clé en main, il faudra s’acquitter d’une enveloppe d’environ 300 000 euros. Nous demandons également des redevances de 5 % et de 1 % supplémentaire pour la communication ainsi que 100 euros par mois en plus, pour la redevance informatique, concluent les dirigeants chez l’aventure entrepreneuriale dure 7 ans. 

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