Que l’on soit primo-accédant ou déjà fin connaisseur du monde de la franchise, aucun des deux types de profils d’entrepreneurs n’échappe à un imprévu professionnel, ou d’ordre personnel au cours de sa carrière. Il doit pouvoir compter sur sa franchise pour y faire face dans les moindres délais.
“Toute l’équipe nationale est venue m’aider à ouvrir le magasin en une semaine à peine. Et trois personnes de la centrale m’ont aidée pour la mise en place de la publicité sur le lieu de vente. C’était chaleureux.”
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Quand bienveillance rime avec indépendance
En effet, chacun gère son commerce de façon indépendante, mais dans une zone bien délimitée au regard de ce qu’impose la législation.“Le travail des uns est bénéfique aux autres, mais il faut garder en tête que les franchisés peuvent aussi se concurrencer sur une même zone de chalandise. Le franchiseur devra donc bien définir dans le contrat s’il y a zone d’exclusivité territoriale, ou pas. En quelque sorte, on achète une paix sociale. Mais tous les réseaux ne délimitent pas systématiquement cette zone ou ne l’indiquent pas de façon explicite. C’est un paradoxe parce que l’entraide peut sommes toutes, être limitée. Alors qu’au contraire, c’est en s’entraidant que l’on contribue à l’efficacité du réseau !”, souligne Nicolas Louis-Amédée, directeur du développement chez Territoires & Marketing. L’enseigne apporte aussi un grand soutien logistique à ses partenaires, qu’elle soit dotée ou pas d’une centrale d’achat (selon son secteur d’activité et ses produits). Et leur permet d’utiliser des outils collaboratifs, essentiels pour communiquer entre eux, notamment lorsqu’ils sont répartis aux quatre coins de la France, sont en déplacement, ou télétravaillent pour certains.
“Nous communiquons entre nous via WhatsApp ainsi que pour avoir l’aide du franchiseur, qui peut à son tour nous mettre en relation les uns avec les autres lorsque nous avons une question ou un doute sur une référence de matériel. C’est comme ça que l’un d’entre nous a résolu assez vite un problème de frigidaire. Et ce, sans avoir à faire intervenir un technicien !”, explique ainsi, en direct depuis Nantes, Jeremy Dayes, franchisé Le 17.45 (enseigne de planches apéritives).
Au sein de La Mie Câline cette fois-ci, c’est une interface interne qui assure aux franchisés une mise en relation. “Les liens se maintiennent au travers de la Câlinosphère. Il s’agit d’une plateforme digitale sur laquelle on retrouve le manuel opérateur permettant de faire tourner le magasin, mais aussi des informations dédiées à la vie des collègues ainsi que des photos souvenirs”, indique Hadrien Collet. Néanmoins, un navire n’avance pas sans maintenir le cap. Encore moins sans les recommandations de son capitaine.“C’est la tête de réseau qui doit instiguer cette entraide”, pointe Nicolas Louis-Amédée pour Territoires & Marketing.