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Les Mariés de Jade, la franchise de l’essayage à domicile

Et si au lieu d’accueillir la future mariée en boutique, sa gérante venait directement à elle ? Tel est le concept porté par Les Mariés de Jade, une enseigne lancée par Véronique Amaucé en 2014 en Loire-Atlantique (44), qui tire aujourd’hui son épingle du jeu à l’heure de l’hyperpersonnalisation de l’offre sur le marché du mariage. Échange avec sa fondatrice, à la tête de 4 franchises, qui entend doubler ses effectifs d’ici la rentrée 2023.

S’il y a dix ans cette prestation (vendre des robes de mariée à domicile) intriguait la clientèle, du moins près de Nantes où j’ai démarré mon activité, elle a vite connu le succès”, raconte Véronique Amaucé à propos de son enseigne ‘Les Mariés de Jade’ créée en 2014. “Parce que lorsque je me suis moi-même mariée, avant de monter cette entreprise justement, j’ai senti en tant que cliente, qu’il manquait quelque chose aux offres proposées sur le marché. Toutes similaires d’ailleurs. Cette ambiance, ce truc qui vous donne la sensation d’être bien entourée par les équipes de vente d’ici le jour J. Et que vous ne courrez pas après le temps aussi. C’est pourquoi j’ai créé ce concept où l’on va chez la cliente. Et où tout est quasiment fait sur-mesure pour elle. Avec un miroir et une quinzaine de robes (choisies sur certains critères). Et autour de rendez-vous à domicile qui durent entre 2 et 3 heures en moyenne.

Petit à petit et via le bouche-à-oreille, sa clientèle donne de l’écho à son concept, jusqu’à ce qu’elle lui demande d’étendre ses prestations aux départements limitrophes. “C’est là que je me suis entourée d’un développeur d’entreprise, avant d’aller voir la CCI de Saint-Nazaire, puis d’ouvrir ma première franchise quatre ans plus tard. Avant d’en avoir 5 autres ensuite, bien que deux aient fermé entre temps à cause de la crise sanitaire à l’heure où je vous parle, poursuit la dirigeante.

Mais depuis cette baisse de régime, l’enseigne a repris des couleurs, prête à recruter de nouveaux candidats afin de déployer son concept partout en France. Notamment sur un marché de l’événementiel (bien que parfois météo-dépendant) qui repart à la hausse au travers d’une course aux réservations de la part des publics (en partie due à l’attente du mariage et la levée des restrictions sanitaires). “On n’a jamais autant eu envie de se rassembler qu’après cette crise du Covid et de réorganiser des évènements. 2024 devrait d’ailleurs être une très bonne année pour la filière, remarque Véronique Amaucé.

Relancer la franchise à la rentrée 2023

C’est la raison pour laquelle je relance la franchise. Et derrière plus tard, ma propre marque. Avec 5 nouveaux partenaires pour commencer. Qui sont en passe d’ouvrir d’ici la rentrée 2023. Et pour atteindre déjà, dix franchises d’ici septembre 2023. Dont une future franchisée qui ouvrira aussi en Suisse d’ici là, note encore la dirigeante qui travaille aussi avec une franchisée à Narbonne. “Je n’exclus pas non plus d’ouvrir ailleurs sur le territoire. Comme implanter l’enseigne à Marseille, ou ailleurs dans le Var par exemple, sinon à Blois ou à Tours. En réalité, je m’intéresse surtout aux régions ou aux villes de taille moyenne où il y a beaucoup de mariages et beaucoup de traiteurs ou de wedding planners implantés: preuve que les publics sont réceptifs à ce type de prestations ou services sur place“.

Mais d’ici là, poursuit Véronique Amaucé, “tout sera restructuré pour accentuer au maximum la visibilité de l’enseigne sur le marché pour 2024. Notamment à l’heure ou l’on trouve encore beaucoup d’indépendants sur le marché, voire même des fabricants dotés de leur(s) propre(s) boutique(s), mais peu de groupes franchisés“.

Quant à la logistique des Mariés de Jade, toujours selon les propos de sa fondatrice, rien ne change par rapport à l’ADN originel. Les franchisés continuent d’exercer sans local (puisqu’à domicile chez la cliente). Et laissent à la tête de réseau le soin de centraliser leurs commandes de robes. “Je passe par mes franchiseurs directement, vérifie les robes et les renvoie aux franchisées qui, elles, se concentrent sur le terrain. Sur le conseil client et la prise de mensurations. Franchisées qui pour certaines, étaient mes clientes auparavant !“, précise la tête de réseau. “À savoir qu’en réalité, nous customisons certains modèles déjà prêts avec beaucoup d’ajouts ou de mix and match, à la demande de la cliente, de la taille 34 au 70. Et que nos fournisseurs sont tous situés dans l’Union européenne“.

Dentelle, conseil client et sur-mesure

Mais si cette aventure entrepreneuriale prend des airs de conte de fées, inspirant de nombreux profils à se reconvertir (issus de la mode ou du monde de la santé, “comme la plupart des franchisées qui composent mon réseau“), pour Véronique Amaucé, l’activité que cette dernière met en avant, se gère à temps plein et sans binôme.

“Ici, les franchisées sont généralement seules aux commandes et ne prennent pas d’associés. Mon concept n’est pas mobile. Et il n’y aura pas non plus la possibilité de devenir multisites, tant l’activité est intense. Il faudra d’ailleurs bien connaître son futur secteur d’activités et rapidement savoir identifier les besoins de la cliente. Et ce dès le premier contact téléphonique. Et trouver pour chaque objection, des solutions pour qu’elle trouve la robe qui lui ressemble“, prévient cette dernière. “Car une robe de mariée raconte une histoire et cette histoire doit être celle de notre cliente“.

En outre et avant de piquer la dentelle ou le tulle, les candidats devront suivre une formation initiale de deux jours avec la fondatrice sur le site pilote de l’enseigne situé à Chateaubriant, mais aussi prévoir un apport global de 15 000 euros pour accéder à ce concept clé en main.

Un montant qui inclut aussi un droit d’entrée à 5 000 euros, pour un contrat de 5 ans. Et avec lui, la possibilité d’espérer un chiffre d’affaires annuel (prévisionnel) de 45 000 euros. Et jusqu’à 100 000 euros annuels après trois ans d’activité, quand le panier moyen accordé à une robe se situe à 1 200 euros, pour des tenues allant de 700 à 1 600 euros selon les saisons et les collections. Et en ligne avec les tarifs du marché, toujours selon Véronique Amaucé.  

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