Jeune enseigne créée en 2017, On Air Fitness, dont l’actionnariat est 100 % familial, parie sur un concept low cost qui réduit au maximum les coûts d’exploitation. Ciblant les milléniaux,
la marque joue à fond les codes de la jeune génération. Mais entre playlists de DJ et concept hautement instagramable, On Air Fitness s’adresse avant tout à des candidats à la franchise dont le profil est résolument celui d’un entrepreneur-investisseur.
Après une période marquée par les années Covid, les enseignes de salles de sport commencent juste à sortir la tête hors de l’eau. Beaucoup ont subi une hémorragie d’abonnés. Les business models les plus résilients ont permis à certaines marques de faire face à la crise sans perdre trop de plumes. C’est le cas de On Air Fitness. Jeune enseigne, créée en 2017, cette dernière peut s’appuyer sur une famille de dirigeants et d’actionnaires, qui ont été, pendant plus de vingt ans, licenciés du groupe Moving (aujourd’hui Fitness Park Group).
“Finalement, la famille Bolle [trois générations aujourd’hui] a souhaité fonder son propre concept et a décidé en 2017 de lancer la marque On Air Fitness en transformant ses cinq clubs existants. Le lancement en franchise a vu le jour deux ans plus tard”, explique Frédéric Vallet, directeur général de l’enseigne. Positionnée sur le marché low cost, avec une offre unique d’abonnement annuel sans engagement, la marque s’est positionnée sur un business model précis.
“Notre modèle économique a été conçu pour minimiser les coûts d’exploitation tout en axant notre développement sur trois piliers forts : le sport, la musique et le design”, poursuit Frédéric Vallet.
Actionnariat 100 % familial
Jeune en pleine expansion, la marque compte, à date, 27 clubs dans son parc dont six salles exploitées en propre. Sur ses perspectives de développement, l’enseigne vise, en moyenne, entre 20 et 25 ouvertures par an, pour atteindre une centaine de clubs à horizon 2026. “Entreprise à l’actionnariat 100 % familial , nous ne sommes pas confrontés aux pressions d’un fonds de pension”, précise Frédéric Vallet. Aujourd’hui, l’enseigne recherche avant tout des candidats investisseurs-entrepreneurs.
“Nous comptons parmi nos différents chefs d’entreprise des entrepreneurs qui ont une vision précise de leur portefeuille d’activités. Comme je le disais, les contraintes d’exploitations sont minimes. Une salle est composée d’un manager et de trois commerciaux. C’est un produit qui roule presque tout seul”, ajoute Frédéric Vallet.
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Ancien Saint-Cyrien, Mathieu Sausset, après avoir démissionné de l’armée, a monté une entreprise de conseil qui a vu son effectif passer de 2 à 400 salariés. Souhaitant évoluer dans le monde support, il vend finalement son entreprise de conseil et rencontre l’équipe dirigeante de On Air Fitness. Après un vrai coup de cœur professionnel, il ouvre son premier club à Lyon.
“Je ne vous cache pas qu’il faut effectivement une certaine surface financière pour se lancer. Mais au-delà du profil investisseur, je dirais que j’aime être dans l’opérationnel pour bien comprendre toutes les facettes du métier”, explique Mathieu Sausset. Convaincu, ce dernier s’est d’ailleurs lancé dans l’ouverture de deux nouveaux clubs toujours dans la capitale des Gaules.
Un état d’esprit partagé par Cédrick de Gentile, franchisé On Air Fitness à Fort-de-France (Martinique).“Je viens du secteur immobilier. J’avais, à ma disposition un bel emplacement à exploiter. Après avoir rencontré les dirigeants de l’enseigne au salon de la franchise à Paris, je me suis décidé. Certes l’investissement est lourd, environ 2 millions d’euros, mais j’ai été bluffé par le concept. Cette barrière financière à l’entrée permet de regrouper des franchisés motivés qui réfléchissent bien avant de s’engager dans le projet”.
extrait / lien boutique fiche pratique pour découvrir la notation du DIP
Articlé rédigé par Nicolas Monier, à retrouver dans le numéro de février 2023, de l’Officiel de la Franchise