Le Japon est entré dans le quotidien de nombreux Français, que ce soit dans la gastronomie ou encore dans la culture. Focus sur cette tendance avec trois enseignes présentes lors de Franchise Expo Paris 2023.
Depuis plusieurs années, la culture nippone est omniprésente autour de nous, aussi bien dans nos assiettes que sur les étagères de notre bibliothèque. Côté cuisine, le sushi a pris une place dans nos habitudes de consommations. Le Top 12 des réseaux de sushis en France totalise à lui seul 1 268 points de vente à fin 2021 pour un volume d’affaires de 789,18 M€. Mais d’autres spécialités culinaires prennent de l’ampleur comme les ramens, les nouilles, les Katsu ou encore les Baos. Avec la montée en puissance de la cuisine nippone, le Japon a encore de belles années devant lui. Autre secteur tendance : les mangas. Selon GFK, une étude de marché montre l’importance de ce dernier en France. Au total, plus de 48 millions d’exemplaires ont été vendus en 2022, ce qui correspond à 381 millions d’euros de ventes. Aujourd’hui, 1 livre vendu sur 7 ou plus d’une BD sur deux est un manga. Il y a donc une réelle montée en puissance de cette icône japonaise en France.
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Bariuma, les spécialistes du Ramen
Né au Japon, et plus précisément à Hiroshima en 2002, Bariuma Ramen est installé dans 8 pays (Japon, Malaisie, Indonésie, Philippines, Hong-Kong, Chine, Singapour et en Australie). Grâce à sa présence sur Franchise Expo Paris, le réseau compte se développer en France, mais également en Europe. Bariuma est un spécialiste des ramens : « On peut garantir la qualité de notre soupe partout dans le monde, elle arrive directement du Japon. Il faut compter 3 mois pour la recevoir, mais elle a un délai de consommation d’un an. Par contre, les nouilles sont faites directement dans les restaurants et devant les clients », explique Salah Mahjoub, responsable du développement de Bariuma. Pour les futurs franchisés, le droit d’entrée est de 70 000 euros. Il est composé des frais de franchises, de contrat, du design du restaurant (intérieur + extérieur) ainsi que de la formation. Cette dernière se fait à Singapour et dure un mois. Aujourd’hui, le réseau totalise plus de 70 restaurants dans le monde et ne compte pas s’arrêter là.
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Nobi Nobi, les précurseurs des nouvelles tendances
Enseigne de street food axée sur la nourriture japonaise, Nobi Nobi a ouvert à Bordeaux (33) en 2014. Fondé par Sing-Lee Ly, le réseau propose des plats à base de produits frais prônant ainsi la qualité à des prix accessibles. L’objectif du restaurant : plonger le client dans l’univers japonais à la fois coloré et chaleureux. Côté cuisine, Nobi Nobi propose des plats typiques de la gastronomie nippone comme les takoyakis, les ramens ou encore les bao burger. Les stars du réseau ? Le poulet pané panko et les nouilles « Yakisoba ». Présente sur Franchise Expo Paris, la marque veut accélérer son développement. Pour le moment, en plus des cinq restaurants en propre en Gironde (33), la franchise compte un point de vente à Paris (75), Marseille (13) et Pau (64). « Notre ambition est de mailler le territoire français. On a déjà des pistes pour Saint-Brieuc (22), Lille (59), Strasbourg (67) et de nouvelles que l’on a eues sur le salon », explique Benjamin Schmit, directeur des opérations chez Nobi Nobi. Et de continuer : « On espère atteindre 40 ouvertures en 2024 puis la centaine pour fin 2025 ». Si pour entrer dans le réseau, les droits d’entrée sont de 30 000 euros, le chiffre d’affaires lui doit être aux alentours de 800 000 euros. Pour ce faire, Nobi Nobi veut, en plus de la restauration, créer un lieu de vie et de culture en ajoutant notamment des bibliothèques à mangas.
« Dès l’ouverture, le fondateur, Sing-Lee Ly, a décidé de prendre le contre-pied en ne proposant aucun sushi. Il a même lancé une gamme de Bubble Tea. »
Benjamin Schmit, directeur des opérations chez Nobi Nobi
Inoku, la librairie 100 % manga
Avec quatre boutiques en propre à Courbevoie (92), Montpellier (34), Brive (19) ou encore Limoges (87), Inoku veut désormais se lancer en franchise. La volonté du groupe est de devenir la référence en matière de librairie de manga. En ce sens, chaque boutique propose une offre de près de 15 000 références ainsi que des figurines, des produits dérivés et même du snacking japonais en complément. « Même si l’on propose toutes ces choses, notre base reste la librairie », indique Vincent Garnier, co-fondateur de Inoku Group. Et de poursuivre : « Nous sommes venus sur ce marché car le manga est un marché en forte croissance et il n’y a pas d’acteurs vraiment spécialisés. ». Aujourd’hui, la tête de réseau espère signer une quinzaine de franchisés et ouvrir 200 magasins d’ici 5 ans. Les droits d’entrée sont de 25 000 euros mais pour les 10 premiers franchisés une réduction de 10 % est prévue. Une volonté de faire de la multi- franchise est également présente, ainsi la marque propose une dégressivité, pour chaque nouvelle ouverture d’un même franchisé, et ce jusqu’à un palier de 15 000 euros.
