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Slimfreddys : Une licence de mini-burgers en plein essor

Discrète mais pourtant très gourmande, l’enseigne Slimfreddy’s lancée par Fred Vibert et son épouse en 2017 à Bordeaux, qui recense aujourd’hui 5 points de vente où déguster des mini-burgers, entend recenser jusqu’à 30 licenciés d’ici 2025 en France. Focus sur les ambitions du fondateur qui souhaite se démarquer des autres concepts de burgers, en alliant originalité, prix, grammage et sourcing produit entièrement français.

Quand j’ai commencé, je ne connaissais même pas le prix du steak haché !”, raconte Fred Vibert, à l’origine de la licence de marque Slimfreddy’s, lancée à Bordeaux en 2017. Je ne me suis lancé dans la restauration qu’après 22 ans de carrière en tant que trader en bourse. Mais après avoir parcouru et vécu dans 13 pays du monde, entre temps. Depuis cette reconversion et son retour définitif en France, ce dernier, associé avec son épouse dans l’aventure a pris le parti pris de se différencier des acteurs de la fast-food (franchisés ou pas sur le marché, comme des enseignes de burgers), pour proposer un offre grammée, mais plus qualitative autour de ce fameux sandwich américain. Et a ouvert une première adresse en octobre 2020 (fermée entre temps), puis une seconde en juin 2022 à Bordeaux, avant de s’étendre à la licence de marque. Et de recenser 5 unités à ce jour, inaugurées en un an à peine.  

Miser sur l’assortiment de mini-burgers

Mon parti pris, autour de ce concept, c’est de casser les codes de la fast-food. Ce n’est pas parce que l’on fait du burger qu’il faut qu’il soit forcément gras, dégoulinant et proposé autour d’immenses portions.”, explique ce dernier à la tête de 5 unités réparties sur tout le territoire, entre Bordeaux et Le Bouscat, Limoges, Toulouse et Paris.

Mes points de vente vont donc proposer, grâce à un processus confidentiel que j’ai mis en place avec des outils dotés d’une IA, des mini-burgers, pesés au gramme près et de qualité, pour satisfaire tous les appétits et les indécis. Chez Slimfreddy’s le consommateur prend un burger seul, l’offre couple composée de deux burgers, ou la boite ‘trouple’, composée de trois burgers. Sinon, on a aussi des boites de 12. Tout en sachant que le trio est le numéro un des ventes chez nous. Avec du pain fait par un boulanger de Dordogne, du bœuf en provenance directe des abattoirs de Limoges, ou du poulet français de Bretagne et / ou une édition spéciale qui change toutes les 6 à 8 semaines, en plus d’un burger végétarien. Le burger est donc plus petit, mais plus gourmet et plus premium qu’ailleurs. Et mieux, ne comporte pas d’huile de palme !”, renchérit le fondateur du concept et militant de la qualité.

Ouvrir 5 unités de plus à fin 2023

Bien accueilli depuis par la clientèle, le concept devrait bientôt s’étendre à toute la France, quand Fred Vibert cherche activement des nouveaux candidats pour étendre sa licence de marque.

J’aimerai implanter l’enseigne à Chartres, Valenciennes ou Bayonne, par exemple. J’ai aussi des projets à Lyon, Montpellier, Nice et Strasbourg et en Ile-de-France, car le concept est avant tout urbain. Il n’est pas non plus prioritaire d’implanter l’enseigne en centre commercial, où les contraintes sont plus importantes pour le porteur de projet, complète ce dernier. L’ambition en tout cas, c’est d’avoir 5 restaurants de plus à fin 2023 et d’en avoir une trentaine à fin 2025“.

Explorateur, le dirigeant avoue aussi tester actuellement une machine à burger automatique dans des petits villages pour donner de l’écho à son concept et s’ancrer sur cette nouvelle tendance de distribution en complément des canaux de vente classiques (sur place, VAE, etc).

Un concept très rentable

En outre, l’enseigne garantit un concept clé en main pour le franchisé, de l’ordre de 300 000 à 400 000 euros d’investissement global (hors fonds de commerce), avec un droit d’entrée de 15 000 euros, pour un apport personnel compris entre 20 000 et 50 000 euros et des redevances de 6 %, dont 1 % pour la communication et le marketing (dédié à des opération communes entre licenciés du réseau et de façon participative). Et ce, autour d’une plus faible masse salariale comparé au fonctionnement d’autres acteurs (et franchises) du secteur de la restauration.

La force du concept, au-delà de pouvoir composer son assortiment, sur place ou via la vente à emporter côté client, c’est d’offrir, une logistique millimétrée en cuisine, au franchisé. Mes outils dotés d’une IA me permettent de tout compter au gramme près. Ce qui aide le licencié en place à réduire sa masse salariale et ses charges fixes, qui sont les points noirs du secteur de la restauration aujourd’hui. Et d’avoir très peu de pertes, ensuite. Le modèle a été bien éprouvé pendant la crise sanitaire. En mars 2021, par exemple, à Bordeaux, deux employés ont produit en 1h45 à peine, 409 burgers fait-maison ! On peut ainsi faire le travail de 6 à 7 personnes avec deux personnes seulement, à l’aide de fiches techniques sur le montage du burger, de pistolets à sauce, dosés pour ces mini-burgers, que j’ai d’ailleurs fait concevoir sur-mesure par une société en Suède. Et tout est déjà calibré pour lui/elle. Pour potentiellement produire 600 burgers en deux heures. Enfin, complète Fred Vibert, “si les redevances sont de ce montant-là, c’est aussi pour inciter les entrepreneurs à ouvrir un deuxième restaurant chez moi !  

Un chiffre d’affaires de 500 000 euros à un million d’euros

A noter qu’un entrepreneur adhérant au concept devrait gérer un établissement compris entre 100 et 200 m2 en moyenne pouvant accueillir entre 30 et 40 places assises. Et atteindre un chiffre d’affaires annuel compris entre 500 000 euros et 1 million d’euros. “Mais je ne cherche pas des profils multi-licenciés en propriété et en aucun cas, des investisseurs qui ne s’intéressent qu’aux ratios !”, avertit le dirigeant.

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