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Ocean Adventure en passe de franchiser ses surf camps

Et si demain vous investissiez dans une franchise au bord de la mer ? C'est ce que propose le surfer Nicolas Mercadieu à de futurs candidats, en rejoignant d'ici 2024 son concept de surf camp Ocean Adventure, mixant détente, sport et slow tourisme. Échange avec l'entrepreneur entre deux vagues à Anglet (64).

Demandez à Nicolas Mercadieu ce qu’il pense des planches de surf. Il vous répondra qu’il est presque né dessus. Car avant d’envisager de structurer un réseau de partenaires autour de son activité intitulée ‘Ocean Adventure’ et qui propose aujourd’hui des camps sportifs pour surfer, ce dernier défiait déjà les vagues, adolescent.

“Le coup de cœur s’est fait lors d’un premier surf trip au Portugal, quand j’avais 17 ans. J’ai ensuite intégré une usine de planches en mousse qui commercialisait ses produits à des écoles de surf. Puis, je me suis tournée vers les études de commerce international avant de revenir au Pays Basque pour assouvir ma passion”, raconte le sportif qui finit par lancer un site pour commercialiser des surf camps en 2019, aux côtés de plusieurs amis de la discipline; Teiva Joyeux, Pierre Rollet et Teresa de Almeida.

L’entrepreneur adopte ensuite “les codes d’une agence de voyage” avant d’accueillir ses premiers élèves les pieds dans l’eau. En France, à Hossegor déjà, mais aussi à Nazaré (Portugal) puis aux Iles Canaries (Espagne), logement sur place inclus.

Son concept aujourd’hui ? “Prôner la déconnexion et la reconnexion à soi-même, dans un esprit sportif et familial avec, soit des moments dédiés au surf, au kite-surf et au wingfoil, pour tous les niveaux de pratiquants en France et ailleurs dans le monde. Ou, et en plus, des sessions de yoga en option assurées par des tiers. Voire des séjours sur-mesure avec ou sans options touristiques pour celles et ceux qui souhaitent aussi voir du pays. Comme proposer une nuit dans le désert à Taghazout au Maroc, avec notre partenaire local à partir de septembre, par exemple”, explique ainsi l’entrepreneur dont les séjours hebdomadaires peuvent accueillir jusqu’à 20 personnes maximum. Y compris des familles et des participants non pratiquants.

De ce fait, si le dirigeant se satisfait de la portée de son activité et vise “un chiffre d’affaires de 1,3 millions d’euros d’ici fin 2023, quand l’enseigne enregistre 30 à 40 % de croissance tous les ans et est parvenue à vendre 250 000 euros de cours de surf il y a deux ans”, ce dernier entend surtout recruter de nouveaux partenaires, avant d’étendre et structurer son concept autour d’un réseau organisé.

Des partenaires puis la franchise

“Si nous avons déjà noué 200 partenariats avec des locaux, répartis sur 4 destinations, nous espérons aussi pouvoir, soit nous ouvrir à la franchise, soit à la licence de marque en 2024, en France et ailleurs. L’objectif premier étant d’agréer des partenaires type. Puis de verticaliser l’activité, en s’implantant par l’intermédiaire de la franchise ou de la licence de marque, sur des zones de flux intense”, précise ce dernier qui vient d’ailleurs d’être approché par un hôtel du groupe Accor à Hossegor, en recherche d’expériences pour sa clientèle pour faire un échange de visibilité.

Parmi ses grands chantiers, “la mise en place des séjours au Sri Lanka, en Egypte ou au Costa Rica, mais aussi la recherche de partenaires à Lisbonne ou encore à Hossegor, par exemple. Ce qui va non seulement inciter la pratique de ce sport et peut-être le nombre de licenciés auprès de sa fédération, mais aussi répondre à la demande de certains hôteliers, prestataires donc, qui pourront alors, avec nous, doubler leur volume d’activité. On parle en général de plus d’un million de personnes pratiquant le surf par an, dont 80 000 licenciées auprès de la Fédération Française de Surf, par exemple”. Le tout, en pensant déjà, en parallèle à demain, en cherchant des candidat(e)s à la franchise, situés sur les côtés françaises.

Trouver des profs de surf entre le Sud-Ouest et la Bretagne

Car précise le surfer, “nous pourrions petit à petit remonter la côte. Aller à Biarritz, où nous avons trouvé un partenaire, mais aussi à Lacanau, ou encore remonter sur Mimizan et Biscarosse et nous étendre à la région Bretagne. Mais tout dépendra du cours du marché foncier / locatif. Car il s’agit surtout, pour le partenaire en question d’investir dans un bâtiment d’accueil pour sa clientèle. Ou du moins sur une zone où, avec la concurrence et les autres écoles de surf déjà implantées, les prix n’explosent pas”.

Le concept ne sera d’ailleurs proposé qu’aux experts de la discipline, anciens champions de glisse ou professeurs de surf déjà en activité, habitant à proximité du littoral et capables de travailler avec un(e) associé(e) et des saisonniers en renfort selon les temps forts. L’objectif du concept et plateforme de réservations étant daider les professionnels du surf à développer leur activité, qui sera alors chartée aux couleurs de l’enseigne”, complète la direction d’Ocean Adventure.

Et ce, autour d’un investissement global estimé à 30 000 euros, pour un contrat de trois ans. Mais à partir du moment où le partenaire est déjà équipé d’un véhicule et est en capacité, d’une manière ou d’une autre d’héberger son groupe à proximité immédiate des plages. Il ou elle pourra notamment louer la structure d’accueil la première année, le temps de générer suffisamment de devis clients. Ou alors avoir sa propre structure d’hébergement. Ou bien, on s’en chargera pour lui au lancement, car nous ferons aussi du cas par cas”, précise le dirigeant qui leur fournira aussi tout le matériel adéquat pour exercer. Et qui générera aussi à ses futurs partenaires, des leads, espérant alors “des surf camp en franchise qui feront entre 200 et 400 K€ annuels”, en échange de redevances. Car de son côté, ce dernier se concentrera alors sur la gestion du back-office du réseau et sur toute la partie dédiée à la centrale de réservation pour optimiser le taux de remplissage et mettre en place des mécaniques bénéfiques à tous”.

Slow tourisme et concept rentable à l’année

En outre, l’activité ne sera pas limitée aux cours de surf et à la mise en avant, par les équipes, d’un concept uniquement saisonnier. Si certains partenaires pourront choisir de ne travailler qu’une partie de l’année, à condition de réaliser leur chiffre d’affaires dans cette période là, voire de vivre ailleurs le reste du temps, ce qui est aussi un avantage, d’autres pourront également rester ouverts le reste de l’année, en proposant d’autres prestations à leurs élèves accueillis durant l’été précédent”, complète Nicolas Mercadieu. ”Car mon équipe et moi-même travaillons en ce moment même sur la mise en place d’éditions spéciales: des séjours hebdomadaires haut de gamme, encadrés par des guides ou des professionnels, surfeurs eux-mêmes disposant déjà de leur école, qui pourront leur proposer des sorties en région l’hiver. Le but étant d’inciter le tourisme sportif et durable en leur refaisant visiter les destinations tendances de l’été, mais d’un autre point de vue. Et d’inciter la population au tourisme sportif, mais aussi durable entre nature et océan. Prêt à waxer la planche et à défier les tubes ?

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