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Tout & Bon, une franchise de traiteur d’entreprise qui mise sur le sain et le local

Plutôt que d’évoluer dans la restauration rapide comme nombre de réseaux aujourd’hui, Grégoire Ghesquières et Marc Antoine Toulemonde ont préféré parier sur une franchise de traiteur d’entreprise. Un concept intitulé Tout & Bon inauguré en 2013 et franchisé l’année suivante, qui s’étend aujourd’hui au travers de 29 unités, dont 25 franchisées. Explications avec le duo d’entrepreneurs.

Alors que de nombreux réseaux du secteur de la restauration adaptent leurs offres pour fidéliser une clientèle de cadres le midi, la franchise Tout & Bon a opté pour la stratégie inverse : livrer directement sa clientèle (de bureau) au sein de l’entreprise. Après la création d’un atelier-laboratoire en 2013 (n’accueillant toujours pas de public depuis), l’enseigne prend en effet conscience de son potentiel sur le marché et s’étend au modèle de la franchise en 2014 pour exploiter ce nouveau créneau.

Son concept, porté par Grégoire Ghesquières et Marc Antoine Toulemonde ? “Proposer deux cartes par an avec des produits de saison, autour d’un sourcing à 95 % français, le reste de façon moindre, provenant de l’Union Européenne. Mais aussi des cocktails. Le tout centré autour de produits salés comme des sandwichs, de la viande et des poissons, mais aussi des produits sucrés. En réalité, complètent les deux fondateurs, “nos clients ont le choix pour commander chez nos franchisés. À savoir, qu’on peut soit commander via un catalogue, soit faire une demande de devis en ligne. Nos franchisés sont également familiers des livraisons de plateaux repas, considérés par la clientèle, comme plus pratiques pour des séminaires ou des journées de formation au siège de l’entreprise. Ce qui fait qu’à l’inverse de nombreux restaurateurs dépendants de l’absence de clients le midi ; à cause de la généralisation du télétravail des salariés, notre activité dépend de leur taux de présence en entreprise”.

Atteindre les 100 unités

Forte d’un taux de croissance “de 70 % l’an dernier” (par rapport à 2021, année encore marquée par les confinements et autres mesures sanitaires ndlr) selon les propos du duo, l’enseigne souhaite désormais rendre accessible à tous ses services dans l’Hexagone, dès lors qu’elle est déjà bien représentée dans les villes de Tours, Reims, Grenoble, Toulouse, Grenoble, d’Aix-en-Provence et Metz. “Nous avons non seulement ouvert il y a peu une succursale à Ostwald près de Strasbourg et une franchise à Montreuil, et aurons bientôt une 30ème implantation franchisée à Mulhouse. Le but étant de retrouver le rythme d’ouvertures annuelles d’avant Covid. Et d’atteindre, à terme, un parc de 100 implantations à raison de 10 à 15 inaugurations par an sur le réseau. Aussi bien avec des candidats franchisés que de multi-franchisés, ajoutent les deux dirigeants désireux d’atteindre les 28 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023. Et de pouvoir accompagner leurs partenaires jusqu’à l’obtention d’“un chiffre d’affaires annuel de plus d’un million d’euros”. Parmi les autres régions qui intéressent la direction, l’Ile-de-France notamment qui “représente un certain potentiel pour l’enseigne. Aussi bien en propre qu’en franchise et en multi-franchise. La preuve avec nos ouvertures à Cergy et Massy l’an dernier”.

Une offre saine, française, locale et rentable

Ainsi, et une fois le franchisé opérationnel (après 4 à 5 semaines de formation), ce dernier s’approvisionne via les fournisseurs nationaux référencés par le réseau, avant de préparer ses emporte-pièce en atelier (y compris veggie) avec ses équipes. Et de les faire livrer à ses clients auprès desquels il aura lui-même prospecté en phase d’ouverture. “Nos partenaires peuvent aussi s’adresser à des producteurs locaux selon leur emplacement car l’enseigne a aussi pour objectif de soutenir le monde agricole, en aidant les acteurs de la filière à se faire connaître des consommateurs, à se décarboner, à aller vers une agriculture raisonnée, sinon à passer au bio”, précisent Grégoire Ghesquières et Marc Antoine Toulemonde.

À noter qu’à la différence d’autres enseignes, elle ne sous-traite pas non plus ses livraisons : “Les livreurs sont les salariés du franchisé, qui livrent les commandes à maximum 30 minutes de route de l’atelier du franchisé. C’est pratique pour tout le monde, rapide et cela assure en même temps, un meilleur conditionnement des produits ! De plus, nous affichons un panier moyen supérieur aux enseignes de restauration, puisque nous avons, logiquement, davantage de couverts à servir. Mais nos coûts logistiques sont plus faibles, comparés à ceux des enseignes de restauration qui proposent la livraison à domicile”.

Une enveloppe de 150 000 euros

En outre, si Tout & Bon évoque “un concept clé en mains d’un montant compris entre 140 000 et 180 000 euros selon le potentiel de la zone choisie, incluant des droits d’entrée de 25 000 euros et des royalties de 8 % en plus de 0,3 % dédiés au marketing, sa direction promet aussi, à ses futurs investisseurs, des coûts d’exploitation moins importants qu’ailleurs. “Nous n’avons pas pignon sur rue. De fait, nos loyers sont assez faibles. Ce qui n’est pas négligeable quand on souhaite s’engager pour 7 ans sous enseigne ! ” Quant à répondre à d’autres éventuelles demandes clients, “Tout & Bon s’adapte aussi aux baptêmes pour 20 ou 30 personnes par exemple, mais c’est à la marge”.

De quoi diversifier le marché de la restauration, déjà porté par de nombreux acteurs de la fast good. Et challenger, toujours selon les propos des dirigeants du réseau, les quelques “10 000 traiteurs indépendants exerçant aujourd’hui en France”.

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