Si le tiramisu fait partie des desserts les plus appréciés des Français, David Parotte et son épouse Cassandra Lemaitre ont tout parié dessus. Le couple a en effet quitté la Belgique en 2021 pour lancer sa propre franchise, La Boîte à Tiramisu, dans le Var . Il recherche aujourd’hui des entrepreneurs gourmands pour mailler tout le territoire. Et proposer pas moins de 70 parfums à la carte…
La cuisine? Une passion pour David Parotte et son épouse (également associée) Cassandra Lemaitre. Mais après 25 ans passé dans la restauration, ce dernier n’aspirait qu’à une chose : ouvrir à son compte. Et mieux encore, lancer un réseau de franchise autour du tiramisu. Une aventure entrepreneuriale que le duo débute en novembre 2021 après avoir quitté la Belgique pour le Sud de la France, en ouvrant une première boutique-atelier à Roquebrune (Var) à destination des particuliers, avant que le modèle ne s’ouvre aux professionnels du CHR et ne devienne La Boîte à Tiramisu.
“La base du concept, c’est le tiramisu. Avec 70 parfums sucrés différents à la carte, allant de la recette la plus traditionnelle aux plus spéciales, comme la banane-chocolat, ou la poire Belle Hélène, mais toujours servi en portion individuelle. Ou des recettes phares telles que le spéculoos, le caramel beurre-salé, le snickers ou encore le bueno qui représentent 80 % de nos ventes. Et autour de deux formats d’établissements à l’égard des investisseurs : d’une part des ateliers dont les produits sont accessibles aux professionnels et de l’autre, des boutiques pour ne servir qu’une clientèle de particuliers”, précise ainsi David Parotte qui propose quelques boissons en complément de cette offre, mais pas de plats salés. “À voir aussi plus tard, quand et si des franchisés auront des suggestions de recettes à me faire, en sachant qu’ils ou elles pourront aussi proposer du café. Et même déployer une terrasse en phase avec le thème du concept”.
L’objectif du futur franchiseur désormais ? Etendre son concept partout en France, dès lors que le tiramisu – d’origine italienne pourtant – est quasiment servi sur toutes les tables aujourd’hui (circuit CHR) et incite les chefs (de renommée ou pas) à proposer des déclinaisons créatives.
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Ouvrir en centre-ville avant tout
“Mon ambition est double. Arriver à lancer un atelier de fabrication par département pour livrer divers professionnels de la région, comme des épiceries par exemple, mais aussi ouvrir trois ou quatre boutiques par département et servir ainsi la clientèle de mes franchisés”, complète ainsi le dirigeant dont l’offre est déjà connue au Luc (Provence), là où se situe son premier atelier ainsi qu’à Fréjus, via sa boutique pilote (en propre).
“J’aimerai ensuite ouvrir d’autres adresses dans les Alpes maritimes où l’on à beaucoup de candidatures en ce moment, mais aussi, du moins pour mes futures boutiques, ouvrir dans des grandes villes touristiques comme Cannes, Nice et Antibes. Mais sans exclure aucune zone de la feuille de route pour se laisser un maximum d’opportunités de développement. Je ne dirais pas non à une candidature parisienne, par exemple”. Car à date, La Boîte à Tiramisu a déjà commencé le recrutement de candidats. Quant à son dirigeant, il espère avoir ouvert “deux ou trois points de vente de plus d’ici fin 2023”, quand sa première adresse de Roquebrune a fermé entre-temps.
De la gourmandise à haut débit
En outre, et pour représenter l’enseigne, la direction fait savoir qu’elle ne recrutera que des entrepreneurs qui cultivent le goût de l’effort. “Celui ou celle qui ouvrira sa franchise devra lui-même gérer ses équipes à l’arrière, dédiées à la fabrication des desserts. Et l’on ne pourra servir qu’un seul type de clientèle, soit via l’atelier, soit via la boutique. Sans compter qu’il faut être physiquement capable pour assurer le débit de production qui, volumineuse déjà, reste avant tout artisanale. Et fidéliser sa propre clientèle locale en faisant sa propre publicité même si je serai là en appui. Et que je ferai pour eux de la prospection en amont. Car si je suis encore opérationnel dans mon atelier de fabrication, ce ne sera bientôt plus le cas quand le réseau prendra de l’ampleur”, insiste son dirigeant. L’ambition étant aussi de créer de la préférence de marque afin de se diversifier des fabricants industriels. Avec “un étiquetage de tous nos pots, quand il n’y a pas encore de professionnalisation sur cette typologie de produit même” pour être plus facilement identifiée des consommateurs, toujours selon ses propos.
Un concept clé en main très accessible
À noter que pour faire partie de la maison, et ce pour 5 ans durant, le candidat sera formé un mois durant à toutes les recettes (fiches), normes d’hygiène de l’enseigne afin de se familiariser du mieux possible à ce nouvel environnement professionnel. “Comptez également une enveloppe de 15 000 euros de droits d’entrée, pour un concept clé en main (hors fonds de commerce) compris entre 5 000 et 6 000 euros, sur une superficie d’environ 25 m2. Mais environ 225 000 euros d’investissement global pour ouvrir un atelier. Et ne redevance mensuelle de 190 euros par mois par boutique, contre 990 euros pour un atelier, le budget de communication étant inclus à ces montants”, conclut la direction.
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