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Restauration rapide Etude snacking 2023
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Comment le secteur du snacking se porte-t-il ?

Restauration rapide Etude snacking 2023

À l’occasion du Sandwich & Snack Show, qui se déroule les 12 et 13 avril 2023, le salon révèle sa dernière étude sur le secteur. Malgré le contexte inflationniste, la restauration rapide retrouve son dynamisme pré-Covid avec un chiffre d’affaires et un nombre de points de vente en forte hausse.

Le snacking, un secteur résilient qui monte en puissance. Suite à la pandémie du Covid-19, le rebond est tel que la branche a récemment réussi à dépasser les chiffres de 2019, annonce le Salon Sandwich & Snack Show – Parizza et le cabinet d’audit et de conseil CHD Expert-Datassential dans leur étude annuelle Speak Snacking 2023, qui analyse les tendances du marché de la restauration rapide en France.

Un secteur dynamique donc et qui résiste au contexte inflationniste lié à l’augmentation du coût des matières premières et de l’énergie. En effet, malgré une inflation qui a frôlé les + 7% en 2022, le panier moyen a représenté 11,50 euros (+7,50 %) pour un rythme d’ouvertures qui augmente avec 49 600 unités (+1,64 %).

Et bien que le chiffre d’affaires de 2022 soit tout de même resté inférieur à 2019 (-6 %), le mois de janvier 2023 ouvre de perspectives encourageantes avec des résultats en très fortes hausse : 23,4 milliards de chiffre d’affaires, soit une hausse de 19 % comparé à 2019. En 3 ans, le nombres de points de vente a également bondi de + 17 %.

Ces dernières années, la croissance a surtout été portée par les chaînes de restaurants qui ont vu leur nombre d’unités bondir en 3 ans de 1 900 points de vente pour 500 millions de chiffre d’affaires supplémentaires”, a expliqué lors d’une conférence de presse Nicolas Nouchi, responsable d’études chez CHD Expert.

Le kebab en vogue

Parmi ces chaînes, les réseaux émergents se sont significativement agrandis cette année comme Dubble (+26 points de vente, soit 49), Chicken Street (+22 points de vente, soit 46), Point B (+22 points de vente, soit 60) et Black and White (+10 points de ventes, soit 19). Les 104 enseignes de 10 à 100 unités ont au total réalisé 1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires, révèle l’étude.

Sur les snacks salés préférés, la pizza reste en tête du podium pour 37 % des répondants à l’étude, suivie du burger qui monte de deux places (27 %). La montée dans le classement la plus spectaculaire est celle du kebab qui est cette année le troisième snacking préféré des Français, passant de 9 % à 23 %, révélateur de l’émergence d’enseignes premium en France, comme les réseaux LÜKS Kebab et Sultan’s.

Du côté des snackings sucrés, sans surprise au vu des bonnes performances du secteur de la boulangerie, la viennoiserie reste en pole position pour la troisième année consécutive (46 %) suivie de la pâtisserie traditionnelle (38 %). Et quand les donuts, cheesecakes et cookies n’en finissent plus de conquérir le cœur des Français, les pâtisseries américaines sont cette année au troisième rang des snackings sucrés favoris (30 %).

Des dépenses moins fréquentes

Malgré ces bonnes perspectives, les restaurateurs font aujourd’hui face à un contexte inflationniste qui affecte de plein fouet les consommateurs, avec 81 % d’entre eux qui ont constaté une hausse de prix dans les points de ventes qu’ils fréquentent sur leur pause déjeuner.

Et quand 42 % d’entre eux annoncent se rendre au restaurant moins régulièrement qu’auparavant et 25 % d’entre eux décident de réduire le montant de leur addition, la conséquence n’est pas des moindres : le principal concurrent du snacking est désormais la gamelle.

En effet, près d’un répondant sur deux à l’enquête amène au moins une fois sa lunch box au bureau, une progression de 17 points en deux ans. Une décision liée à la hausse des prix quand deux tiers d’entre eux annoncent le faire pour des raisons économiques.

Du côté des professionnels, face à l’inflation, 34 % d’entre eux ont été contraints d’appliquer une hausse de leur prix de vente et d’autres envisagent de le faire dans les 3 prochains mois (31 %).

La transparence pour fidéliser

Une augmentation des prix qui n’est pas sans conséquence : 55 % des restaurateurs ayant augmenté leurs prix ont remarqué un changement de comportement chez leurs clients : une diminution de la fréquentation (49 %), essentiellement le soir, et du panier moyen (49 %) avec une baisse significative de la consommation de desserts et une difficulté à pousser à la consommation (31 %).

Afin de préserver le lien de confiance avec leurs clients et maintenir au mieux leur équilibre financier, 38 % misent sur la relation client pour maintenir le niveau de fidélité et 27 % ont maintenu la gamme de plats proposés en augmentant les prix.

Une relation de confiance que souhaite garder la clientèle, quand 40 % des répondants à l’étude souhaitent plus de transparence sur les raisons d’augmentation des prix, avec une communication claire des professionnels sur le sujet. Ils souhaitent également que soit proposé davantage d’offres économiques en plus des offres classiques (37 %).

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