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Le parfumeur italien L’Erbolario s’ouvre au marché français

Forte de 170 boutiques, dont 104 en franchise et 66 succursales sur son territoire, en plus d’être présente chez des distributeurs et de recenser 15 franchises à l’étranger, l’enseigne de parfumerie italienne, L’Erbolario, née en 1978 à l’initiative de Franco Bergamaschi et son épouse Daniela Villa à Lodi (Lombardie), s’ouvre désormais au marché français, en quête d’un master-franchisé. Echange avec Anna Bazzigaluppi, responsable retail de l’enseigne, quant aux ambitions de la marque dans l’Hexagone.

Née il y a 45 ans dans la botte, l’enseigne L’Erbolario (68 millions d’euros de CA en 2022) continue de séduire sa clientèle coquette à l’affut de produits floraux, fruités, bio et non testés sur les animaux. La preuve : après avoir ouvert 170 unités en Italie (Rome, Venise, Turin) depuis et noué plus de 1 200 partenariats avec des pharmacies et herboristeries revendeuses de ses produits, conquis la Croatie, l’Albanie, l’Autriche, la Pologne ainsi que Malte et la Bulgarie (en franchise), l’enseigne souhaite aujourd’hui s’attaquer au marché français. En y trouvant son premier ambassadeur de marque, en master-franchise.

S’ouvrir à la master-franchise

“L’enseigne étant maintenant distribuée dans 4 800 points de vente en Italie tous circuits confondus et ouverte à la franchise en Italie depuis 2004, nous recherchons désormais un partenaire master-franchisé, sinon un ou une master-franchisé régional ; le marché de la cosmétique étant très grand en France ; pour y implanter l’enseigne. Ce qui veut dire que nous pourrions aussi nous faire connaître des consommateurs français en ouvrant 5 ou 6 points de vente par région, nous expliquait ainsi Anna Bazzigaluppi, responsable retail de l’enseigne en charge des marchés étrangers, rencontrée lors du salon Franchise Expo Paris, en mars dernier. “Car après tout, si nous en avons autant en Italie, pourquoi ne pas en ouvrir 200 en France un jour aussi?

Reconnaissable à ses codes soignés, ‘green’ et à son architecture boisée en boutique, l’enseigne qui prône comme ADN ‘le bien-être intérieur et extérieur’ et dispose d’un catalogue de près de 600 produits, espère ainsi pouvoir rapidement étendre ses gammes (parfums, savons, cosmétiques naturels, protections solaires, soins du corps et soins enfants), même si d’autres acteurs tricolores sont déjà bien implantés sur le territoire, à l’exemple de L’Occitane, de The Body Shop et Panier des Sens (récemment ouverts à la franchise), ou encore d’Avril cosmétiques. Et recherche de ce fait, des emplacements vitrine pour marquer l’esprit des curieux et susciter recommandations et bouche à oreille.

S’exporter du Colisée à l’Olympique Marseille

“L’idéal serait de trouver des locaux à Paris, à Marseille ou en Provence pour avoir un fort démarrage. D’ouvrir donc dans des zones qui garantissent un important flux boutique. Mais cela se fera aussi à l’opportunité, en fonction des rencontres et des échanges que l’on aura avec les porteurs de projet sur place. Et qui devront bien sûr, bien connaître leur territoire”, complète Anna Bazzigaluppi.

Une fois son/ses ambassadeurs trouvés, l’enseigne recrutera ensuite ses premiers franchisés ; “des connaisseurs du retail en priorité”, toujours selon les propos de la direction. Et leur proposera un concept clé en main, tout aussi adapté à l’environnement du centre-ville que du centre commercial.

“Pour cela, il faudra prévoir un investissement compris entre 50 et 70 000 euros, hors fonds de commerce avec 3 % de royalties mensuelles, pour un contrat de franchise avec l’enseigne allant de 3 à 5 ans. À noter que nous formerons aussi nos partenaires à nos savoir-faire au travers d’une académie e-learning, précise la responsable retail du réseau.

Quant au chiffre d’affaires annuel espéré, “il oscillera entre 300 000 euros et 1 million d’euros pour des boutiques franchisées allant d’une superficie de 30 à 60 m2”, quand le panier moyen se situe déjà autour des 50 euros sur le marché italien aujourd’hui, bien qu’il pourrait encore augmenter et de façon mécanique avec la hausse du  coût du transport. Et que l’enseigne compte encore déployer des nouveautés en linéaires pour satisfaire toutes les typologies de clients possible (cible familiale). En commercialisant soit “des déodorants, des huiles pour le corps, des parfums d’ambiance pour la maison, ou encore des produits après rasage”, complète la direction qui souhaite aussi approcher des pharmacies tricolores pour amplifier sa notoriété sur le territoire. Et toujours actionner d’autres leviers de croissance pour l’avenir, comme par exemple investir d’ici là, dans le marché du travel retail. Comme à l’image de son développement en Italie, où elle détient déjà des adresses en gare de Naples et Milan, et continue d’y implanter des adresses.

Etendre l’enseigne en Italie

“Nous avons d’ailleurs 5 ouvertures de prévues en 2023 dont deux en direct et trois en franchise”, note encore Anna Bazzigaluppi. C’est sans oublier qu’en parallèle, la direction est aussi en discussion pour trouver des partenaires l’Erbolario dans les pays du Golfe, au Moyen-Orient, et en Afrique. Ou encore en Suisse, où cette dernière espère “6 ouvertures d’ici 5 ans”.

Bonne nouvelle pour les futurs entrepreneurs, s’ils devront suivre une formation e-learning, parler italien n’est pas considéré comme un prérequis pour rejoindre ses rangs !

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