Concept de sous-location professionnelle de courte durée, Placid se présente comme le premier réseau d’agences en France qui paye le loyer des investisseurs, sans frais ni gestion locative. Activement en recherche de partenaires en France, sa position de précurseur sur le marché est prometteuse, avec plus d’1 million d’euros de CA annuel pour le jeune réseau.
C’est la start-up qui vend la promesse aux propriétaires de gérer leurs biens sans frais ni gestion locative. Agence immobilière nouvelle génération créée en 2021, Placid est un concept de conciergerie intégrée assurant la gestion d’un portefeuille de propriétés haut de gamme en location courte et moyenne durée. Mettant les biens à la disposition d’une clientèle d’affaires et de touristes pour des locations de courte et moyenne durée, l’enseigne annonce pouvoir assurer la rentabilité aux propriétaires grâce à un loyer garanti chaque mois, peu importe le taux d’occupation du bien.
Loin d’être concurrent avec des acteurs comme AirBnb et Booking, ce sont au contraire au quotidien des outils que Placid utilise, dépendant des plateformes pour pouvoir générer des réservations au sein du réseau. Et à la différence de concurrents directs comme Welkeys, Placid présente des modalités contractuelles différentes. En effet, celui-ci annonce être le premier réseau de conciergerie proposant aux investisseurs de faire de la sous-location professionnelle : l’agence assure un loyer mensuel, puis derrière, se charge de mettre le bien en location.
“Avec l’exploitation en location courte durée, la rentabilité est plus élevée. On va se rémunérer entre la différence de rentabilité par rapport à de la location classique, dont l’excédent brut va nous assurer une rémunération”, explique Christopher Graire, fondateur, sur le modèle économique du concept qui comprend également le service conciergerie classique, facturé en tant que prestation de service.
Déjà 5 000 voyageurs
Au-delà de la partie logiciel et automatisation, Placid s’occupe donc de tout le reste : les annonces, les photos professionnelles des biens, l’optimisation de la visibilité, la communication avec les voyageurs, la coordination de l’ensemble des séjours avec le nettoyage et la fourniture du linge entre autres.
“Bien qu’on reste un réseau à l’échelle humaine, on a accueilli 5 000 voyageurs et on aide plus de 50 investisseurs dans la gestion quotidienne de leur bien”, détaille Christopher Graire, qui compte actuellement dans son réseau six partenaires dans neuf villes. D’abord commercialisé dans les Hauts-de-France, le réseau s’est par la suite étendu dans le Sud-ouest. Les bureaux de l’équipe sont pour leur part situés à Bordeaux avec un pôle de formation à Mont-de-Marsan.
Sur la stratégie de développement, la prochaine étape pour Placid est de trouver des partenaires dans le Sud-ouest, mais uniquement sur des villes moyennes inférieures à 200 000 habitants, contraintes administratives obligent. “Les démarches supplémentaire et les mesures de compensation comme à Paris rendent la location courte durée de manière professionnelle impossible« , explique le fondateur.
Séduire les indépendants
En moyenne, une agence Placid classique fonctionne sur un format 50m2. Et l’accès au réseau, en contrat de partenariat, demandera 9 900 euros d’apport personnel TTC, comprenant formation et droits d’entrée pour une redevance de 5 %. « On conseille également d’avoir un fonds de roulement de 10 000 à 20 000 euros pour lancer l’activité sereinement« , ajoute Christopher Graire, assurant qu’une agence classique peut réaliser 100 000 euros de chiffre d’affaires dès la première année, un potentiel « bien supérieur à des réseaux qui vont uniquement faire de la conciergerie”.
Pour l’heure, la stratégie du réseau consiste à recruter des partenaires déjà en activité de conciergerie en indépendant. Ou alors, de se tourner vers des particuliers qui ont au moins un an d’expérience dans la location de courte durée, avec à leur portefeuille au moins trois biens.
“On peut perdre beaucoup de temps a essayer de trouver le meilleur compromis en terme de logiciel et de politique à adopter. La personne qui nous rejoint a tout clé en main, il est là le réel intérêt de nous rejoindre”, assure Christopher Graire.
L’enseigne réalise après seulement deux ans d’existence près de 100 000 euros par mois de chiffres d’affaires. Un dynamisme qui pousse le jeune réseau à accélérer sa campagne de recrutement, tant du côté de ses partenaires que du côté du siège pour renforcer ses équipes.