Enseigne dans cet article
RAPID COUTURE
Vous avez repris le réseau Rapid couture à ses fondateurs, Yvon Le Ribotier et Jean-Michel Bruneau il y a maintenant deux ans. Quel est son ADN ?
L’enseigne, qui fonctionne sous la forme de concessions, propose des services de couture et de retouche aux particuliers (ajustements, réparations), mais aussi de la transformation vertueuse de vêtements pour en fabriquer de nouveaux (upcycling). On nous retrouve aujourd’hui au travers de 100 ateliers en France qui se sont, pour la plupart, développés à l’Ouest du territoire. S’agissant d’un métier technique, la direction recrute évidemment des personnes qui disposent d’un savoir-faire en couture, issues du métier, mais pas que ! Force est de constater que ce métier attire aussi beaucoup d’entrepreneurs en reconversion, dont des jeunes. Evidemment, l’actualité y contribue, avec les évènements liés à l’économie circulaire et, en parallèle, l’accélération de la prise de conscience des consommateurs pour réduire leur impact écologique. Sans compter les actions menées par les acteurs du textile, à plus grande échelle ! Nous venons d’ailleurs d’être sollicités pour la construction opérationnelle du Fonds de Réparation, piloté par Refashion. C’est un projet visant à réduire le volume de déchets et à augmenter le volume textile (et chaussures) en France, justement réparable. Ce qui apporte, là encore, un coup de projecteur au métier de couturier retoucheur et nous fait faire un pas de plus vers l’économie circulaire pour lequel Rapid couture sera justement labellisé.
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Quelles sont vos ambitions pour l’année à venir, sinon à moyen terme ?
Notre stratégie consiste à ouvrir 5 nouvelles concessions par an et d’aller mailler des territoires où l’enseigne est moins représentée aujourd’hui. Comme dans le grand est de Lille, ou à Monaco, par exemple. L’avantage, avec ce cœur de métier, c’est qu’il captera toujours la demande client, le besoin de réparer étant grandissant, voire même un leitmotiv pour certains. C’est aussi la raison pour laquelle des mairies nous sollicitent pour redynamiser leur cœur de ville à travers le concept. Nous pouvons d’ailleurs déjà annoncer de futures ouvertures d’ateliers à Saint-Herblain (44), Rouen (76), Lorient (56) et Quimper (29) d’ici la fin de l’année. À savoir que Rapid couture offre aussi une exclusivité territoriale quand il s’agit d’ouvrir sur une ville à forte densité, comme à Bordeaux, Rennes, Nantes ou Brest, par exemple. Rennes recense déjà trois de nos ateliers, contre 6 à Nantes et 4 à Bordeaux. Il est également possible pour le porteur de projet d’ouvrir plusieurs ateliers par la suite chez nous.
Vos partenaires peuvent-ils exercer une ou plusieurs activités complémentaires au concept de couture que vous leur proposez ?
L’objectif premier du réseau est de faire en sorte que chaque concessionnaire, les femmes le composant en grande partie d’ailleurs, vivent de cette activité, de notre savoir-faire et de l’activité de retouche. Mais on les autorise largement déployer des services additionnels au sein de leur atelier. Certaines ont des affinités avec la maroquinerie, d’autres pour la borderie ou la confection, dont des robes de mariées. Sans compter celles qui sont spécialisées dans l’upcycling et créent justement des pièces à part, en plus. Alors, bien au contraire, j’incite à la polyvalence ! C’est comme ça que le réseau s’enrichit et se diversifie. La seule condition pour gérer plusieurs prestations, c’est de savoir bien évaluer son temps et de le rentabiliser. Il faut déjà respecter la charte du concept Rapid couture, puis faire en sorte que la/ les activité(s) complémentaire(s) n’impactent pas celle qui doit les faire vivre avant tout. La politique de l’enseigne est simple : favoriser la création d’entreprise ; notamment en les aidant à s’enregistrer auprès de la Chambre des métiers et de l’artisanat et à identifier le bon local. C’est donc laisser une grande liberté aux partenaires, mais s’assurer derrière qu’ils sont très structurés !
Fournissez-vous un kit de départ à vos partenaires, incluant du textile, des fils ou les machines à coudre, par exemple ?
Nous faisons office de grossiste pour les machines et leur faisons bénéficier d’une centrale d’achats qui référence nos principaux fournisseurs, situés en France ou du moins en Europe. Ce qui permet d’avoir une tarification beaucoup plus abordable, comparé à ce que devrait payer un commerçant indépendant. Cela inclut donc des machines à coudre industrielles, et françaises, des fils (d’Allemagne) ; ou encore des fermetures éclair. Celles-ci proviennent d’ailleurs d’une société normande ! Du reste, les partenaires peuvent récupérer les chutes de tissu de leur clientèle (au choix du client) pour retravailler la matière derrière. Vous vous intéressiez également au démarrage de l’activité, eh bien nous valorisons aussi cet artisanat au travers de notre organisme de formation Qualiopi. Autour de modules allant de 1 à 5 mois selon les profils et leurs besoins car ils sont de plus en jeunes à se (ré)intéresser à la couture !
Concrètement, que faut-il faire pour candidater chez vous demain ? À combien s’élève le montant du concept clé en mains ?
Comptez environ 35 000 euros pour ouvrir un atelier clé en main chez Rapid couture. Le montant inclut également un droit d’entrée à 9 500 euros. Et une redevance fixe mensuelle de 250 euros. Avec un contrat de concession de 5 ans.
RAPID COUTURE
Rapid couture a mis en place un réseau d’ateliers boutiques offrant des services de retouche / couture pour particuliers et professionnels dans un cadre accueillant et répondant à des délais très courts. Reparez, ajustez, transformez
- Type Equipement de la maison
- Apport 5000
- Implantations 100