Exclu : Swim Stars étend ses services aux seniors
Après avoir vu le jour en 2017 à l’initiative d’Olivier Chazot, ancien maître-nageur, et avoir franchisé son modèle il y a un an et demi, le réseau d’écoles de natation Swim Stars continue d’étendre sa présence sur le territoire. En adressant toujours son concept aux personnes aquaphobes et aux enfants de 3 à 5 ans en priorité, pour prévenir la noyade, mais aussi en étendant son offre aux seniors. Explications en exclusivité, avec Jérôme David, directeur général de l’enseigne, en direct du Salon Franchise Expo à Paris 2023.
La franchise Swim Stars n’a pas besoin de flotteurs ! Si l’enseigne a vu le jour en 2017 à l’initiative d’Olivier Chazot, cette dernière compte depuis son ouverture au modèle de la franchise, il y a un an et demi, 70 partenaires franchisés, d’ores et déjà répartis dans 60 villes de l’Hexagone. Un virage économique qui lui aura également permis d’accentuer la notoriété de sa marque auprès des familles dans de nombreux territoires (quand il manque à ces dernières de nombreux créneaux dans les bassins municipaux pour pratiquer). “Nous avons d’ailleurs recensé la venue de pas moins de 100 000 enfants au sein de nos cours de natation Swim Stars en 2022”, note le directeur général de l’enseigne, Jérôme David rencontré sur son stand lors du salon Franchise Expo Paris ce lundi matin 20 mars.
100 écoles de natation d’ici fin 2023
Fort de son succès et de son utilité sociale et publique, le réseau qui fait aussi de la prévention en école et centres de loisirs via ses partenaires*, devrait même dépasser la centaine d’unités d’ici fin 2023. “Nous devrions terminer 2023 avec 100 unités et en compter 200 en France, d’ici 2025. L’idéal serait même d’avoir 50 franchises à l’étranger d’ici là. Aux côtés d’un ou plusieurs master-franchisés ou franchisés, selon les profils qui se présenteront à l’enseigne”, poursuit Jérôme David. “À savoir que mailler l’Est fait partie de notre axe de développement puisque nous n’y avons qu’une franchise. Et que nous sommes déjà présents en Belgique”.
En outre, complète le dirigeant, “on aimerait s’étendre en Allemagne et en Suisse, au Luxembourg, en Espagne et en Italie. Et on s’apprête à ouvrir en Seine-et-Marne (77), ainsi qu’à Perpignan, dans trois semaines. Puis, dans le courant du mois d’avril, à Troyes, Sens, Grenoble, La Rochelle, Dinan, Dinard et Cabourg.”
Une expansion rapide en parallèle de laquelle la direction fait aussi évoluer son concept en élargissant son offre aux seniors dans une optique de bien-être pour sa clientèle. Le but est aussi de permettre à ses franchisés de diversifier leur activité. Ces derniers étant soit déjà coachs sportifs ou maîtres-nageurs eux-mêmes, ou bien entourés de ces professionnels pour dispenser les cours à la clientèle.
Elargir l’offre aux seniors
“Cela fait maintenant trois ans que nous démarchons un partenaire privé qui détient plus de 200 résidences seniors en France pour tenter de déployer le concept Swim Stars. Etant donné qu’il était lui-même en demande pour pouvoir offrir du sport à ses résidents seniors, et qu’il ne bénéficiait pas non plus de maîtres-nageurs pour animer ses établissements dotés de piscines, nous avons réfléchi ensemble à comment nous pouvions créer une offre globale autour du bien-être et de la natation également pour cette clientèle-là. Et même pour des externes de ces résidences. C’est là que nous nous sommes rendu compte qu’il y avait 20 millions de seniors en France ! Alors maintenant, l’idée c’est de proposer l’offre partout, et de faire en sorte qu’elle puisse se greffer à l’activité des franchisés. Mais sans nuire à ceux qui proposent déjà l’aquagym sur le réseau, complète Jérôme David. Ce qui permettra aussi aux enfants, d’apprendre à nager dans les bassins de ces mêmes résidences”.
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Une activité complémentaire incluse dans le concept clé en main
Un complément d’activité qui, toujours selon ce dernier, ne viendra pas impacter le montant global de l’investissement du franchisé, en passe de rejoindre l’enseigne : “Dès lors que le partenariat aura été signé, l’offre sera intégrée au DIP et au contrat de franchise Swim Stars. Mais l’investissement global, qui est aujourd’hui de 30 000 euros, pour un délai d’ouverture sous trois mois, ne changera pas”.
Reste aux franchisés d’en faire la demande auprès du franchiseur s’ils souhaitent étendre leur terrain de jeux, quand, prévient encore la direction du réseau, le quotidien est déjà bien rythmé entre la partie terrain et la partie prospection. “Chez nous les franchisés gèrent la partie accueil et téléphone pour les réservations des créneaux, éventuellement l’animation des cours en bassin, mais font aussi de la prospection de bassins, si et quand on ne le fait pas déjà pour eux selon la zone, ou encore de la prévention auprès des jeunes publics, dont les classes maternelles. Car nous cherchons tous, au siège, comme au sein des franchises, des structures où nous déployer.”
Et ce, quand Swim Stars prospecte aujourd’hui, aussi bien auprès des hôtels, des acteurs du fitness (salles de sport), que des kinés (balnéothérapie) ou de certains hôpitaux. Et n’exclut pas, à l’avenir, de nouer des partenariats avec d’autres franchises disposant de bassins pour étendre son territoire, comme de se rapprocher des collectivités pour installer des bassins éphémères durant l’été (bord de mer), selon les besoins locaux de ces dernières.
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Bientôt des bassins en kit
“D’ailleurs, nous avons un projet en cours de finalisation pour que l’enseigne puisse bientôt disposer de ses propres bassins. En d’autres termes, ce sera une piscine en kit qui puisse être installée en trois jours maximum sur place. Une piscine en dur donc, et pas gonflable, qui soit livrable clé en main au franchisé et qui devrait voir le jour en septembre à Paris.”
Néanmoins, conclut le franchiseur-exposant, “il s’agira d’un modèle différent. Mais autour duquel le franchisé pourra avoir son propre bassin. En revanche, les franchisés devront attendre l’année prochaine pour pouvoir en bénéficier. Et ce, en exploitation d’activité à 100% et en complément du panel global d’offres pour enfants et seniors à la fois ! Ce qui peut également intéresser les communes, quand leurs gymnases et leurs salles des fêtes sont peu exploités et représentent un vrai potentiel pour nous étendre aujourd’hui. C’est bien plus intéressant qu’une installation de bassin éphémère en termes de coûts de travaux, de place et d’énergie, puisque 80 m2 suffisent à l’enseigne pour un bassin !” Prêts à enfiler la combinaison aux couleurs de l’enseigne?
*Programme de prévention intitulé Poulpy