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Freedom Boat Club : la franchise des clubs nautiques

Imaginez : demain, vous quittez tout pour vous installer au bord de la mer ? Mieux, vous prenez la tête d’une flotte de bateaux au sein d’un club pour passionnés de navigation... Telle est la promesse de l’enseigne américaine Freedom Boat Club (Brunswick Group, 400 clubs dans le monde), qui depuis son arrivée en Europe en 2021, compte déjà 5 implantations en France. Et compte s'implanter dans tous les ports du territoire. Echange avec Arturo Gutierrez, General Manager de l’enseigne pour la partie EMEA et sur ses ambitions pour rendre la navigation accessible à tous. À condition de payer un droit d’entrée !

Se payer un yacht, ou un bateau et l’entretenir, n’est pas possible pour tous. Encore moins face au contexte économique et au coût de l’essence. Et alors que certains entrepreneurs proposent de louer leur flotte (même sans permis), ou s’adonnent au covoiturage en mer pour rentrer dans leurs frais et ne pas renoncer à leurs loisirs, d’autres, à l’image du réseau américain Freedom Boat Club, ont préféré miser sur le concept de club nautique. C’était il y a 34 ans déjà…

L’enseigne naît en effet en 1989 à Sarasota, en Floride, sous l’impulsion de John Giglio, avant de s’étendre à toute l’Europe, aussi bien autour d’un développement en succursale, qu’au travers de clubs franchisés. Son ADN, au sein de sa maison mère, le groupe Brunswick (industrie marine et moteurs) qui l’a rachetée en 2019 ? Proposer à des passionnés de nautisme d’adhérer au Freedom Boat Club sur un système de droit d’entrée unique et de mensualités afin de profiter de toute la flotte internationale de l’enseigne (400 clubs répartis sur 7 pays du monde) et ce, en illimité. A travers des clubs faisant alors office de centrales de réservation pour leurs membres ; soit des clients venant à l’année, et non des touristes de passage dans la région.

Aujourd’hui, nous sommes aussi bien présents en Floride qu’au Canada, comme en Espagne, en Australie, au Danemark et au Royaume-Uni. Mais aussi en France. Avec 5 clubs répartis entre Marseille, Le Cap D’Agde, La Rochelle, Canet-en-Roussillon et Carnon, près de Montpellier. Alors qu’on a commencé à développer l’enseigne en Europe en 2021 seulement, suite au rachat par Brunswick Group justement, explique ainsi Arturo Gutierrez, directeur général EMEA de l’enseigne depuis deux ans, qui a aussi travaillé pour la maison mère durant 8 ans auparavant, aux Etats-Unis.

La navigation accessible à tous

Dans le détail, précise le dirigeant, l’enseigne vise à “rendre la navigation plus accessible et plus abordable au plus grand nombre de particuliers, en donnant à chaque membre, la possibilité d’accéder à toute une flotte internationale et privée, sur un principe de réciprocité. En illimité sur l’année et sur réservation à la journée. Aussi bien pour aller aux Calanques de Marseille, que pour approcher l’île d’Aix, les Îles de la Floride, ou encore le littoral de Majorque. À condition de détenir un permis bateau, car le franchisé ne monte pas à bord. Nous sommes surtout là pour la sécurité des plaisanciers. Plaisanciers qui, pour la plupart n’ont jamais possédé de bateau”.

Une fois inscrit, le membre accède à de nombreux autres avantages du club. Ce dernier en effet n’a “pas à se préoccuper de l’entretien de l’embarcation ce qui est avantageux quand on sait aussi qu’il faut par exemple payer 500 euros en moyenne par mois pour détenir un emplacement portuaire en Espagne”, indique encore le dirigeant. De plus, adhérer au club permet aussi de “profiter de quelques évènements ponctuels organisés par l’enseigne. Comme divers repas au restaurant qui surviennent dans l’année avec toute la communauté, sinon partir une journée à la pêche, ou encore accéder à du coaching conduite ou séance de prise en main gratuite et illimitée. Pour rappel, c’est un passage obligatoire pour nos membres.Surtout quand ils réservent un bateau pour la première fois”, renchérit Arturo Gutierrez.

Des escapades en mer toute l’année

Côté gestion cette fois, le franchisé (après avoir été formé par la tête de réseau), n’est en charge que de la gestion des réservations, de l’accueil au port et de la remise des clés du bateau au client et du retour à quai. En plus de procéder au ravitaillement de carburant, en amont des prochains départs. “Néanmoins, si la majorité des clients naviguent de façon indépendante, il arrive que les franchisés se mobilisent pour quelques occasions spéciales. Comme les évènements pêche, par exemple, dont je vous parlais précédemment. Mais le client membre reste bel et bien aux commandes de l’embarcation“.

Autre atout du concept : garantir une activé saisonnière à tous les (futurs) partenaires du réseau. Même si certaines régions sont plus sujettes aux aléas météorologiques que d’autres, nuance le dirigeant : “Tous nos clubs en Europe, 39 à date d’ailleurs, sont ouverts toute l’année durant. Freedom Boat Club n’est donc pas un concept saisonnier. Même si à Marseille il y aura forcément plus de demande entrante qu’à Chicago où il fait froid durant une bonne partie de l’année“.

Implanter plus de clubs encore sur les côtes françaises

Confiant dans l’avenir du modèle après sa rapide expansion dans le monde – une ouverture ayant eu lieu à Marseille il y a tout juste trois mois – Arturo Gutierrez espère pouvoir recruter de nouveaux franchisés. L’objectif étant surtout d’aller s’implanter dans de nouveaux ports français en 2024.

Les clubs se déploieront de deux manières. D’une part en succursale, mais aussi via le modèle de la franchise. Déjà en France, dans des ports ouverts sur la Méditerranée, mais aussi tournés vers l’Atlantique car nous prospectons déjà autour de Nice, Saint Tropez, Cannes et Arcachon. Et puis d’ouvrir encore en Europe, avec pour objectif de détenir 25 % de clubs en propre, contre 75 % d’unités franchisées sur tout le réseau, indique encore Arturo Gutierrez. “Nous sommes aussi ouverts à l’option de travailler avec des master franchisés dans certains territoires en Europe.

Des franchisés qui auront également une exclusivité territoriale (régionale). Et seront aussi bien accompagnés par le franchiseur en matière de prospection portuaire, comme sur le plan administratif (permis, autorisations diverses). Y compris sur la recherche de financement de bateaux, quand l’enseigne s’appuie déjà sur le savoir-faire du groupe Brunswick Group, qui construit des bateaux de plaisance et les propose à des tarifs avantageux aux futurs franchisés de Freedom Boat Club. Néanmoins, “il faudra disposer d’au minimum deux ou trois bateaux pour démarrer l’activité, considérant qu’il faut une embarcation pour dix membres environ, avertit la direction de l’enseigne, chez qui l’on pourra aussi ouvrir des clubs en succursale.

Un investissement de taille

Côté finances cette fois, “l’investissement initial pour tout nouveau franchisé se situe entre 100 000 et 150 000 euros, en fonction du territoire et de la taille de la flotte avec laquelle il démarre. Soit un investissement qui comprend tous les coûts initiaux pour rendre le club pleinement opérationnel ainsi que l’acquisition des bateaux, le marketing, etc, note encore le dirigeant. “À savoir qu’un club recense généralement entre 15 et 20 membres la première année, et jusqu’à 40 ou 50 membres déjà, en 2ème année. Et que le droit d’entrée du membre (client donc) s’étend dans une fourchette comprise entre 2 000 et 2500 euros (selon le club), à laquelle s’ajoutent des modalités mensuelles oscillant entre 300 et 500 euros selon le type d’adhésion choisi (formule).

Quant aux redevances, côté franchisé, celles-ci sont fixées à “7 % du chiffre d’affaires, autour d’un contrat de franchise de 5 ans. Prêts à hisser la voile et à promouvoir des embarcations de 6 à 8 mètres ?

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