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Soraya Swimwear s’ouvre à la licence de marque

Alors que le marché du prêt à porter s’essouffle, la marque de beachwear et maillots de bain Soraya Swimwear, elle, se porte bien. L’enseigne lancée par Soraya Eddine il y a 29 ans, et depuis partenaire de Miss France, annonce en effet vouloir étendre son modèle au travers de la licence de marque. Interview avec sa fondatrice, aujourd’hui à la tête de 6 boutiques, dont deux déjà affiliées.

Et si demain, l’entrepreneur que vous êtes ouvrait un point de vente près du littoral ? C’est ce que proposera bientôt à ses futurs partenaires, Soraya Eddine, qui a fondé la marque Soraya Swimwear il y a 29 ans. Car après avoir lancé ses premières collections de maillots à 22 ans seulement, la dirigeante souhaite aujourd’hui donner plus d’écho à son concept, en passant par le modèle de la licence de marque.

“L’aventure a surtout démarré aux Caraïbes, puis en Martinique. La marque s’est ensuite fait connaître sur la Côte d’Azur et en Guadeloupe. Au départ, mes maillots se vendaient sur les plages. Puis à Saint-Tropez et à Juan-les-Pins. Une première franchise a ensuite ouvert à Vannes il y a 4 ans. Et maintenant, mes équipes et moi-même travaillons sur l’export”, raconte ainsi la dirigeante passionnée de textile, dont les lignes ont aussi séduit les organisateurs du concours de beauté Miss France (son partenaire phare depuis 2007). “Mais comme la franchise n’était pas vraiment adaptée au modèle, j’ai basculé vers la licence de marque. Et cherche aujourd’hui à trouver plus de partenaires pour ouvrir plus de boutiques”, complète cette dernière.

Des collections colorées et inclusives

L’Adn de l’enseigne ? Proposer des maillots de bains élégants, haut de gamme et confortables avec des motifs et des imprimés (numériques), sinon ornés de perles faites à la main, qui défient les lois de la fabrication française, quand pour Soraya Eddine et ses confrères de la filière, “il devient difficile de travailler le textile car plus il est coloré plus il est cher à produire, ce qui fait notre valeur ajoutée”. Mais aussi d’autres références pour s’habiller sur la plage, telles que des chemises, des caftans, ou des paréos. Avec, depuis l’an dernier, une collection homewear (incluant des kimonos en soie). Cette dernière lui a d’ailleurs permis d’augmenter son chiffre d’affaires de 30 %. Et bien sûr, complète la dirigeante qui déploie 4 collections par an (tous produits confondus) adressés aussi bien “à l’adolescente qu’à sa mère, ou à sa grand-mère” et en provenance de ses entrepôts aixois, il y en a pour tous les goûts!”.

“Néanmoins, nous vendons principalement des ensembles, avec un accessoire. Autour d’un large choix de formes différentes, adaptées à toutes les morphologies. Le triangle, le bandeau, la culotte montante, etc. Mais pas de mix and match. Tout en sachant que les matières sont anti-allergiques. Et qu’en parallèle, j’habille aussi les femmes qui vivent avec un cancer, avec des maillots qui disposent d’un emplacement spécial pour y placer leur prothèse”, complète Soraya Eddine.

C’est sans oublier “des sous-vêtements pour la nuit et une collection fitness autour du lycra pour me diversifier. Et le lancement d’une collection pour hommes et de protections solaires l’an prochain, si tout va bien d’ici-là. Et d’un maillot de bain menstruel en petite série, là encore pour 2024 et actuellement en phase de test”. Une offre produits qu’elle entend nourrir en parallèle d’un vaste plan de recrutement pour se faire connaître partout sur le territoire, même si la marque est déjà bien ancrée dans le Sud de la France (principalement via la vente physique, contre 20 % du CA réalisé sur Internet).

Des partenaires licenciés au bord de l’eau

Car au-delà de ses revendeurs (hôteliers, marketplaces), son objectif est de cueillir la clientèle du littoral ouest, au travers de nouvelles boutiques physiques.

“J’aimerais cibler des villes comme Cannes, mais aussi Paris et Bordeaux ainsi que Biarritz, et ouvrir en Polynésie, ainsi qu’à L’Ile Maurice et à La Réunion”, se projette Soraya Eddine qui reçoit aussi des candidatures de la part de profils situés en Espagne. “Car j’aimerais d’ici 2024 avoir 5 ou 6 points de vente de plus, sachant que je n’ai que 2 magasins en affiliation aujourd’hui, contre 4 magasins en propre. Pour 22 magasins au travers desquels la marque est présente en France et 57 au total dans le monde (revendeurs)”. Et avec le réseau, l’avantage d’évoluer dans un environnement des plus agréables. Comme “travailler sur des saisons de 7 mois au bord de l’eau”, note encore la fondatrice.

Mais si les revendeurs pourront commercialiser les collections de Soraya Swimwear en centre commercial, les affiliés eux, devront nécessairement trouver un environnement balnéaire. Soit s’implanter à proximité des plages pour capter du flux piéton. Quant au ticket d’entrée pour rejoindre l’enseigne, dont le panier moyen se situe entre 165 et 200 euros, sa direction affiche un droit d’entrée à 5 000 euros et un forfait publicité de 1 000 euros par saison (PLV).

En outre, conclut Soraya Eddine qui propose un contrat de 5 ans, “le partenaire reçoit 42 % du chiffre d’affaire HT réalisé. Mais nous récupérons l’intégralité du stock (invendus) en fin de saison”.

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