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But Thiers Franchise location gérance
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But : « La location-gérance permet d’ouvrir plus vite des magasins »

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Le groupe Morin, franchisé depuis 2013 chez But, a récemment annoncé faire la cession de la totalité de ses actifs au géant français de l’ameublement. L’occasion pour But de s’ouvrir à la location-gérance, en ciblant désormais les zones périurbaines dans un contexte où les opportunités d’emplacements se font à prix d’or.

Le groupe Morin, créateur de l’enseigne de mobilier traditionnels Sésame, devenait en 2013 le premier franchisé de But, intégrant ainsi ses 52 magasins de l’époque dans le parc du spécialiste de l’équipement de la maison. 10 ans plus tard, But annonce faire l’acquisition de l’intégralité des actifs du groupe Morin, comptant 37 magasins, 25 actifs immobiliers et plus de 400 collaborateurs. Faute de successeurs, l’entreprise familiale localisée dans le Nord-ouest s’est rapprochée de But pour la reprise de son affaire. Le réseau de But compte aujourd’hui 212 magasins en intégré et 120 en franchise, Outre-mer inclus. 

Le groupe Morin avait en 2013 abandonné sa marque Sésame pour ses magasins et lancé But Cosy. Concept à l’identité visuelle distinctive et au format réduit, entre 1 000m2 et 1 200m2 au contraire d’un magasin But classique atteignant en moyenne les 3 500m2. Concept repris par la suite sur certains magasins intégrés et franchisés du parc, But a l’intention de continuer d’ouvrir des magasins petit format sans pour autant garder l’appellation “But Cosy” annonce le groupe. 

Développement rapide

Avec cette opération, But annonce une nouvelle stratégie de développement : la location-gérance. Alors que l’enseigne s’est historiquement développée en franchise, elle s’ouvre désormais à ce nouveau mode de gestion qu’elle va tout d’abord tester sur les 37 magasins en cours d’acquisition du groupe Morin. 

L’objectif premier sur ces magasins sera de placer les directeurs internes des magasins du groupe Morin ou des directeurs de But SA en location-gérance”, annonce Vincent Dosne, directeur général exploitation et franchise But. Ce système sera ensuite ouvert aux nouveaux candidats. “La location-gérance s’inscrit dans le cadre du développement continu de But. On va se donner les moyens avec ce nouvel outil”, ajoute le directeur. 

Quand l’ouverture d’un But classique demande un apport personnel de 250 000 euros et l’équivalent en emprunt bancaire, grâce à ce modèle, But devient désormais accessible aux candidats qui débutent en franchise. En effet, tout l’intérêt de la location-gérance repose sur un investissement moindre du locataire, le fonds de commerce étant financé par le franchiseur. Un nouveau modèle qui profitera à l’enseigne, puisque cette nouvelle stratégie permettra de bénéficier d’une expansion plus rapide.  

C’est une opportunité qui permet d’ouvrir plus vite des magasins. Pour ceux qui voit une possibilité de continuer leur carrière en interne, cela permettra des évolutions comme des directeurs devenant locataires-gérants, puis de locataires-gérants à franchisés”, détaille Vincent Dosne.

Depuis trois ans, But mise en moyenne sur une dizaine d’ouvertures par an et compte garder le cap sur les deux prochaines années à venir. Dans le détail, il s’agira d’ouvrir entre 8 et 9 magasins en franchise et location-gérance et deux en intégré.  

Cette année, on va ouvrir 2 magasins intégrés sur des surfaces de taille, qui nécessitent donc des investissements beaucoup plus importants. On estime qu’on a encore la capacité d’ouvrir entre 40 et 50 magasins dans les 5 ans à venir”, dévoile Vincent Dosne. Récemment, But a par exemple ouvert à Morteau dans le Doubs ou à Thiers dans le Puy-de-Dôme, des villes comptant parfois à peine plus de 5 000 habitants pour l’enseigne qui se concentre sur le périurbain.

Prudence à l’international

Trouver la balance entre les petits et les grands formats de magasins. Un choix qui fait sens dans un contexte où les opportunités d’emplacements se font rares dans les grandes villes et l’Île-de-France, avec un foncier de plus en plus couteux qui demande, en conséquence, un seuil de rentabilité élevé. Un problème qui ne touche pas simplement But mais la plupart des acteurs de l’équipement de la maison qui requièrent de grandes surfaces à la fois pour le magasin et le dépôt. 

Avec un modèle de distribution comme le nôtre, on doit faire attention aux loyers non absorbables. Il y a un surenchérissement du coût de la construction qui fait qu’aujourd’hui construire ou louer des bâtiments est l’un des postes de dépenses les plus importants”, précise Vincent Dosne. 

Sur l’international, le groupe n’a pas de stratégie de développement mais “saisit des opportunités”. Il y a huit mois, un franchisé franco-malgache a ainsi ouvert un magasin sur la capitale, Antanarivo, après avoir contacté l’enseigne un an et demi plus tôt. Une affaire qui “démarre très bien” et ouvre même la possibilité d’un deuxième magasin dans la ville. Des discussions sont également en cours avec des investisseurs indépendants souhaitant reprendre la marque au Cameroun, qui compte déjà deux But à Yaoundé et Douala. “On va répondre aux sollicitations, mais pas partout et n’importe comment”, explique Vincent Dosne. 

  • Type Equipement de la maison
  • Apport 200000
  • Implantations 111

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